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Théologie

Karl Rahner sj, un des théologiens les plus renommés du XXe siècle, est né le 5 mars 1904 à Fribourg-en-Brisgau. Vingt ans après sa mort, son témoignage de croyant et sa théologie n'ont rien perdu de leur actualité. Il nous a laissé en héritage une théologie pour le temps présent, enracinée dans l'expérience spirituelle. C'est à juste titre que Joseph Doré a écrit que Rahner "a marqué de manière décisive la plupart des questions qui se sont débattues dans l’Église catholique tout aussi bien durant la période du concile Vatican II que durant celle qui l'a précédé et préparé, et celle qui l'a suivi et exploité".

jeudi, 06 novembre 2003 01:00

Réponse à Albert Jacquard

Écrit par
« Dieu ? », l'ouvrage d'Albert Jacquard (Stock/Bayard, Paris 2003), a suscité un intéressant débat autour des difficultés fondamentales de dialogue entre la science et la foi, qui utilisent des langages et des méthodes de recherches différentes. La confusion faite par A. Jacquard est assez fréquente dans les milieux scientifiques.
vendredi, 06 juin 2003 02:00

«Dire» la messe

De l'encyclique de Jean Paul II sur l'Eucharistie, l'opinion publique n'a pratiquement retenu qu'une chose, l'interdiction de l'hospitalité eucharistique. Sans vouloir banaliser la déception des chrétiens engagés dans l'oecuménisme, il faut reconnaître que l'enseignement traditionnel sur l'Eucharistie pose des problèmes plus fondamentaux que ceux de l'hospitalité entre les confessions chrétiennes. La manière de parler de l'Eucharistie, la notion même de transsubstantiation et la philosophie qui l'a inspirée, la signification du repas et de la convivialité, l'expérience de la présence, le rapport entre symbole et réalité, c'est tout un langage et, partant, une conception, qui ont besoin d'être confrontés à la culture contemporaine. Il y a là un chantier important auquel les confessions chrétiennes pourraient contribuer en mettant en commun leurs sensibilités et leurs diverses traditions théologiques, plutôt que de camper sur leurs positions. Après la réflexion proposée par Mgr Rouet (choisir, avril 2003, pp. 11-15), voici une approche plus catéchétique.
vendredi, 06 juin 2003 02:00

La sainte Cène

Il y a certainement chez beaucoup de catholiques une mauvaise compréhension de ce qu'est l'eucharistie pour un protestant. Pour éviter qu'une lecture superficielle de la dernière encyclique de Jean Paul II ne conforte de malheureux préjugés hérités de querelles tridentines, il convenait de donner la parole à un théologien protestant. Cette belle méditation sur la présence dans l'absence éclaire le mystère d'une lumière neuve et ouvre la voie à une intelligence renouvelée de la Cène du Seigneur.

dimanche, 06 avril 2003 02:00

A quoi sert l'Eucharistie

Des communautés récentes et des mouvements redécouvrent une forme du culte eucharistique tombée quelque peu en désuétude. L'accent mis unilatéralement sur le côté individuel de l'adoration et de l'exposition du Saint Sacrement entraîne de curieux dérapages : de bonnes âmes gardent chez elles pour leur usage privé des réserves d'hosties consacrées, d'autres les portent sur elles à la manière d'une médaille ou d'un talisman, d'autres parlent d'une «présence physique» du Christ dans l'hostie. Un rapport sentimental à l'eucharistie conduit à perdre de vue sa dimension sociale. Le Père Rouet rappelle ici que le culte de l'eucharistie et la dévotion qu'il inspire doivent rester conformes au contenu même du sacrement.
dimanche, 06 octobre 2002 02:00

Du grand rêve aux petites utopies

Que reste-t-il de la théologie de la libération ? Ceux qui lui sont favorables répondent qu'elle est toujours vivante ; ceux qui lui sont opposés affirment généralement qu'elle est morte. Chacun court donc le risque de prendre ses désirs pour des réalités. Un bon connaisseur de l'Amérique latine, le Père Alain Durand, fait le point dans un article paru sous une forme un peu plus longue dans le bulletin «Foi et Développement» du Centre L.-J. Lebret.
samedi, 06 juillet 2002 02:00

Un nouveau regard sur l'animal

Il n'y a rien de plus ambigu que de décrire les relations de l'Homme à l'animal. Ces liens imprégnés de mystère, reconnaissons-le humblement, accompagnent l'histoire de l'humanité et de ses civilisations. En effet, à l'exemple de la recherche désespérée - du moins jusqu'à aujourd'hui - du chaînon manquant entre l'Australopithèque et l'Homo sapiens, la relation entre l'Homme et l'animal fait partie intégrante d'un mystère, car elle est, selon les termes de Jean Dorst, d'une rare «subtilité» et d'une rare complexité. La Bible, et plus particulièrement l'Ancien Testament, reflète très bien ce jeu ambivalent et le reprend largement.
Au cours de son histoire bimillénaire, l'Eglise catholique a connu plus d'un problème. C'est en concile ou en synode qu'elle les a résolus. Or le «réflexe synodal» n'a pas fonctionné pour les questions actuelles sur le célibat des prêtres et l'ordination des femmes. Paul VI a retiré le premier sujet des délibérations de Vatican II et Jean Paul II s'est prononcé sur le second, par un acte de son magistère personnel, de façon quasi définitive. Etouffé, le débat ne cesse de resurgir. Une émission de la Télévision suisse romande («Droit de cité», 10 décembre 2000) l'a récemment montré. Nous publions l'opinion de l'un de ses participants. Ce n'est certes pas le dernier mot sur la question. Il convient en particulier de poursuivre la réflexion sur le sacerdoce des femmes.
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