banner societe 2016

Psychologie

Le XIXe siècle a connu un véritable engouement pour le spiritisme. © Everett Collection/Shutterstock Les gens qui se décrivent comme médiums, spirites ou voyants passent soit pour des personnes extraordinaires soit pour des malades soit pour des escrocs ou affabulateurs. Des études récentes montrent que, de fait, ils sont plus enclins que la population générale à vivre certaines expériences hallucinatoires - ce qui peut les amener à croire qu’ils communiquent véritablement avec les morts.[1]

Adam J. Powell est psychologue et chercheur (professeur assistant) au Département de théologie et de religion de l’Université de Durham. Spécialiste des mouvements religieux au XIXe siècle, ses recherches concernent les théories sociologiques de l’identité. Il est l’auteur de Hans Mol and the Sociology of Religion (Routledge, 2017).

L’altruisme, les médecins sans frontières l’incarnent souvent aux yeux du public. Leur «mission» est pourtant pleine d’ambiguïtés: récupération politique, brièveté de la présence, jeu avec les pouvoirs en place, familles laissées derrière soi et souffrant de l’absence, peur et excitation face au danger… Aujourd’hui psychiatre à Pau, Christine Marchand, qui effectua trois missions pour le compte de MSF, raconte les interrogations liées à ces années.

mercredi, 15 septembre 2021 19:49

Au cœur de l’action humanitaire

Prison de La Joya, Panama City. Une équipe du CICR évalue les conditions de vie des détenus, 2017 © Islas Brenda / CIRCL’appel à l’humanité face aux souffrances retentit tout au long de l’histoire, dans les évangiles ou les écrits de Mencius en Chine ancienne, dans les poèmes de Saadi en Perse ou les œuvres de Rousseau. Il se manifeste aujourd’hui dans l’action humanitaire.[1] Cette mise en œuvre de la compassion sur le terrain est un exercice complexe, fait de raison et d’émotions, qui s’accompagne parfois de choix douloureux, en particulier face à des violences extrêmes et déshumanisantes.[2]

Adobe StockLe jeu contribue de manière cruciale au développement de l'enfant. Or cette idée ne s'est imposée que récemment et n'est probablement pas universellement acceptée. Car le jeu ne répond pas à des besoins primaires (nourriture, sécurité). Ainsi un des paradoxes du jeu est qu'il est marginalement abordé par les théories pédagogiques ou psychologiques, écrivaient en 2008 dans la revue Jean Retschitzki et Caroline Wicht, respectivement professeur et assistante au Département de psychologie de l’Université de Fribourg. La chose semble évoluer. Des recherches impliquant cinq classes de 2e Harmos en Valais, soit 79 enfants de 5 à 6 ans, ont mis en évidence les effets positifs de cet outil pédagogique.

vendredi, 24 janvier 2020 10:37

Agir pour le climat: cinq freins

climatPourquoi n’y a-t-il toujours pas plus d’actions individuelles pour contrer le changement climatique? Que faire pour que les individus osent agir dans leur périmètre d’action? Tobias Brosch, chercheur à l’Université de Genève, a synthétisé deux décennies d’études scientifiques sur le changement climatique pour identifier les obstacles au changement des comportements individuels et la façon de les surmonter. Il a identifié cinq barrières psychologiques qui bloquent le changement de comportement individuel.

p38page separationManger, un acte essentiel à la vie. Un acte bien étrange toutefois. Mettre dedans ce qui était dehors. Transformer en soi ce qui était de l’autre. Manger brouille les frontières. C’est pourquoi, manger n’est pas seulement affaire de biologie, mais aussi de culture, de religion et, nous ne pouvons plus l’oublier désormais, d’écologie.

Myriam Vaucher, Vevey, pratique la psychanalyse ainsi que la supervision, individuelle ou de groupe. Elle est co-auteur de Foi de cannibale! La dévoration, entre religion et psychanalyse (Genève, Labor et Fides 2012, 400 p.)

Chemin de Saint-Jacques de Compostelle © Barbara Castello / GodongL’être humain se développe tout au long de sa vie dans la relation avec son environnement, dans une articulation constante entre son équilibre personnel et les autres. Inutile de définir ce qui est premier, l’autre ou soi-même. Ce va-et-vient entre la sécurité personnelle, intérieure, et la découverte extérieure, l’ouverture, est vital.

Raphaël Broquet est théologien et psychotérapeute à Genève. En plus de sa pratique de psychothérapeute, il propose des accompagnements spirituels au Domaine Notre-Dame de la Route, à Fribourg (agenda ici).

Fête portugaise de la sardine, quartier des Grottes (Genève) © jjkphotos.chMalgré l’accélération des moyens de communication, la profusion des ondes et la circulation facilitée des marchandises, la terre d’origine semble extrêmement lointaine, inaccessible même, pour les émigrés déshérités du Sud, échoués dans nos contrées. Pour éviter le mal du pays, la ghettoïsation demeure une alternative.

Jean-Claude Métraux, psychiatre et psychothérapeute d’enfants et d’adolescents, est chargé du cours «Santé et migration» à l’Université de Lausanne. Il a orienté son travail de thérapeute vers les familles migrantes. Il a été directeur de l’association Appartenances de 1993 à 2001.

Page 1 sur 4