Je vous félicite et remercie pour l’article de M. Raphaël Zbiden (cath.ch) La croisade homophobe en Pologne. Tout ce qu’il a écrit, c’est la pure vérité. Malheureusement les médias ne remarquent pas ce problème ou ne trouvent pas nécessaire d’écrire à ce sujet. J’aimerais vous écrire quelque chose sur la situation politique dans mon ancien pays, la Pologne, que j’ai quitté au temps du communisme. J’ai obtenu l’asile politique et trouvé une nouvelle patrie où je suis un fier citoyen de la Ville de Genève, mais je suis aussi toujours citoyen polonais.
Je vous écris parce que vous êtes une revue catholique et -contrairement à l’Église polonaise- une revue ouverte, libérale et progressiste. Vous écrivez dans un pays laïc et la laïcité est pour moi la condition sine qua non de la liberté et de la démocratie. La Suisse et la Pologne sont membres du Conseil de l’Europe, qui veille sur le respect des droits de l’homme. Or qu’est-ce qui se passe en Pologne? Il n’y a pas que l’homophobie. On y démonte l’État de droit et l’état social.
programme 2020-2021, au monastère de La Pelouse sur Bex, avec, à la clé:
des rencontres Lecture et formation autour de Jésus et les paraboles du Royaume dans l’évangile de Matthieu, six samedi, du 19 septembre au 15 mai, à la pelouse sur Bex;
une semaine de jeûne en résidentiel, du mercredi 3 au mercredi 10 mars 2021, à La Villa, La Pelouse;
un temps de retraite pour Pâques, du 1er au 4 avril 2021, avec la participation au choix à un atelier de “pratique corporelle”, avec Michel Alibert, ou à un atelier d'“expressions artistiques”, avec Sylviane Stoeckli.
Un auteur un livr e invite les personnes intéressées à les rejoindre sur Zoom pour rencontrer, le samedi 28 juin, à 11h, Raphaël Buyse, auteur d'Autrement Dieu (Bayard, 2019).
Raphaël Buyse est membre de la fraternité diocésaine des parvis à Lille. Il partagera avec son auditoire son expérience passionnante et déconcertante dont il témoigne dans son livre. Vous aurez l’occasion de poser vos questions à l’issue de leurs interventions.
Aux États-Unis, les mouvements de manifestations et de colère contre le racisme, qui ont suivi le meurtre par asphyxie de George Floyd, un afro-américain, le 25 mai 2020 par un policier, se poursuivent mais plus calmement. Le spectre de l'usage de la violence par le gouvernement fédéral semble lui aussi s'éloigner. Le chef du Pentagone Mark Esper a déclaré mercredi être opposé au déploiement de forces armées américaines pour des opérations de maintien de l'ordre dans les villes américaines.
Pour sa part, le frère de George Floyd a appelé au calme les manifestants, déclarant que la colère devait être canalisée vers une action civile non violente, dans la tradition du mouvement initié par Martin Luther King.
Le magazine islamiste turc pro-Erdogan Gerçek Hayat (La vrai vie) a accusé les dirigeants des minorités religieuses -notamment le patriarche œcuménique Bartholomée- et d’autres personnes en Turquie de s’associer à l’imam turc vivant en exil aux États-Unis, Fethullah Gülen. Ce dernier est dénoncé par le gouvernement turc actuel comme étant l’instigateur d’une sanglante tentative de coup d’état en Turquie en 2016. L’article accuse des membres de la minorité grecque, dont le patriarche Bartholomée, d’avoir aidé Fethulah Gülen à organiser le coup d’État en Turquie contre Recep Tayyip Erdogan en juillet 2016.
Tout est parti d'une phrase d'un ami burkinabé: «Ce que vous appelez avec des noms compliqués Montessori, Freinet et Dewey nous le vivons ici au quotidien, dehors, avec nos enfants, le quartier.» Interpellée par le sarcasme, j'ai voulu creuser.
Un auteur un livre invite les personnes intéressées à les rejoindre sur Zoom pour rencontrer, le samedi 13 juin, à 11h, Alexis Jenni. L'écrivain français présentera J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond. Une vie de John Muir.
Ce livre est inspiré par la vie d’un écrivain né au XIXe siècle qui est un des premiers naturalistes moderne, un marcheur infatigable épris de liberté.
Pour participer, inscrivez vous à cette adresse : .
Un lien zoom vous sera envoyé le jour précédant la rencontre.
Prochaine rencontre prévue par zoom: samedi 27 juin, à 11h, avec Raphaël Buyse, auteur de Autrement, Dieu
Depuis plusieurs semaines, les recrues sont confinées dans les casernes et les soldats d’hôpital et sanitaires déployés sur le territoire suisse en renfort. Entre anxiété et fierté de servir, les militaires trouvent une oreille attentive auprès des aumôniers de l’armée. Comment gèrent-ils la situation? Témoignages.
À travers le portail d’entrée de la place d’arme de Chamblon dans le Nord vaudois, le linge propre s’échange contre du linge sale. Les recrues de la caserne d’infanterie viennent de l’apprendre, il n’y aura plus ni week-end ni sortie jusqu’à nouvel ordre, pandémie de Covid-19 oblige. Un régime imposé aux écoles de recrues, d’officiers et aux cours de répétition, depuis deux semaines déjà. Les proches sont donc rentrés seuls pour faire la lessive. Pour Laurent Lasserre, pasteur vaudois et aumônier militaire de la caserne, cette scène, «c’est du jamais vu».
Dans ce moment historique particulier en Europe et dans le monde entier, les paroles des débuts de l’Évangile de Jean résonnent comme une invitation à me, à nous laisser éclairer. L’invitation vient de la lumière, de cette lumière qui «éclaire tout homme [être humain]» et qui illumine également tout corps (Jean 1,9-10).
Plus tard Jean parle du corps comme d’un temple, qu’il nous est donné aujourd’hui de redécouvrir par la quarantaine et l’isolement. Le corps qui est essence et existence, qui est le vecteur du Souffle vital et «unique sanctuaire», comme le revendiquait humblement Maurice Zundel.
Nous vivons une époque anxiogène, traversée de grandes peurs collectives: dangers climatiques, surpopulation mondiale, nouvelles épidémies (celle du coronavirus faisant office de dernière née), exodes migratoires, brutalités urbaines, complots de toutes sortes, transhumanisme et intelligence artificielle... Face au danger, deux réactions sont courantes: l’évitement, qui peut se traduire en déni ou je-m’en-foutisme, ou la riposte. Si cela se révèle souvent opportun sur le plan individuel, c’est rarement le cas au niveau politique.
«Nombre de personnes identifient la méditation aux voies orientales ou à la méditation de pleine conscience, et occultent ainsi tout un pan de la tradition chrétienne», relève Luc Ruedin sj, membre du conseil de rédaction de choisir, dans l’introduction de son livre Saisis par Dieu, une lecture du «Livre des demeures» de Thérèse d’Avila. Un opus consacré au maître-livre de la Sainte, Le Château intérieur, qui «en des pages vivantes et lumineuses décrit l’itinéraire de l’âme vers Dieu» et dont le jésuite propose une relecture. Cécilia Dutter, romancière, essayiste et présidente de l’Association des Amis d’Etty Hillesum, a lu et recensé ce livre dont elle en dit le plus grand bien.
«Au Moyen-Orient, la génération montante souhaite dessiner les perspectives de son propre avenir et contribuer à la transformation de la société au-delà les frontières», se réjouit le président de la Fondation Jésuites International Tony Kurmann sj. C'est pour cela que l'organisation caritative des jésuites suisses soutient, notamment en Égypte, des programmes de Liberal Studies qui encouragent les jeunes à agir en tant qu’acteurs fédérateurs et les préparent à devenir les références de demain.
La pandémie du coronavirus a mis entre parenthèse le traitement médiatique d'autres situations de crises dans le monde. Mais sur le terrain, les choses se poursuivent, comme en Syrie où la guerre n'est pas finie. Dans cette vidéo de l'agence Fides, le Père Victor Assouad sj, d'origine syrienne, ancien provincial de l'Ordre des jésuites du Moyen-Orient et actuel assistant du Préposé général pour l’Europe occidentale, décrit la situation économique dramatique de son pays. «La population syrienne vit dans une condition incertaine et difficile, qui devient actuellement insoutenable pour les plus faibles alors que l’on constate une sensible diminution des communautés chrétiennes.»