Un auteur un livre invite les personnes intéressées à les rejoindre sur Zoom pour rencontrer, mardi 23 février à 18h30, Pierre Emonet sj, directeur de choisir et auteur de Pierre Canisius. L’infatigable réformateur de l’Église d'Allemagne (1521-1597), paru l'an passé aux éditions Lessius.
Je me permets d’observer ce qui suit à propos de l’article «Déboulonnage ou contextualisation?» paru dans la revue choisir n° 698 de janvier-mars 2021 en page 12. On peut lire: «La sentinelle des Rangiers (…) s’est mise à signifier, en une génération, pour une partie des séparatistes jurassiens, la présence bernoise et suisse-alémanique sur leur territoire.» La réalité est plus complexe.
Au départ, la contestation provenait du fait que la sentinelle regardait contre la France, et qu’elle était située au sommet du col des Rangiers, et non à la frontière. Lors de la manifestation de 1964, la stratégie du «réduit national» était encore dans les esprits. Elle avait eu comme conséquence que l’Ajoie n’aurait que très peu été défendue en cas d’invasion. La présence du monument au sommet du col le rappelait à sa façon.
Voici un intéressant document sonore des archives de la TSR, datant du 30 août 1964.
Provincial des jésuites de Suisse depuis neuf ans, le Père Christian Rutishauser sj a été nommé délégué aux écoles et aux universités de la nouvelle Province d'Europe centrale (ECE) qui sera officiellement créée en avril. Il sera également en charge des revues scientifiques, culturelles et spirituelles, dont la revue choisir fait partie. Rappelons que la nouvelle Province d'Europe centrale sera composée des actuelles Provinces de Suisse, d'Allemagne et de Suède, d’Autriche, de Lituanie et de Lettonie. Christian Rutishauser sj prendra ses nouvelles fonctions en mai 2021 à Munich.
Une lettre ouverte a été transmise le 30 décembre 2020 au conseiller fédéral Ignazio Cassis, par Jacqueline Keune, coordinatrice, au nom des Communautés chrétiennes de base de Chêne, Genève, Küssnacht am Rigi, Lucerne Nord, Lucerne Sud, Meyrin, Nyon, St-Gall.
Monsieur le Conseiller fédéral,
Suite aux engagements des œuvres d’entraide en faveur de l’Initiative pour des multinationales responsables, vous avez une nouvelle fois resserré la vis aux attributions de subventions fédérales et renforcé le contrôle politique de leur utilisation. À l’avenir, les œuvres d’entraide n’auront plus le droit d’utiliser l’argent de la Direction du développement et de la coopération (DDC) pour leur travail d’information et de formation en Suisse. Concrètement, cela signifie qu’une œuvre d’entraide continuera à avoir le droit de soutenir des paysannes en Afrique qui sauvegardent des semences traditionnelles, mais elle n’aura par contre plus le droit d’organiser en Suisse des conférences qui jettent de la lumière sur le pouvoir d’entreprises multinationales en Afrique.
«Profond est le puits du passé. Ne devrait-on pas dire qu’il est insondable? […] C’est lui qui communique à nos propos leur feu et leur intensité et confère à toutes les questions qui s’y rapportent, leur caractère d’instance.» (Thomas Mann) Faire mémoire, c’est y puiser quelques morceaux d’histoire réputés à l’origine, capables de cautionner le présent en lui offrant la lointaine assise qui se confond avec l’existence. Naissance d’un mythe fondateur, socle sur lequel se construit une identité personnelle, familiale, culturelle, nationale ou religieuse.
La 25ème volée de l’AOT, l'Atelier œcuménique de théologie, débutera en septembre 2021 sur le thème: DIEU AUJOURD’HUI? ENTRE INCERTITUDES ET CONFIANCE
Inscriptions ouvertes sur le site de l'AOT.
Ce parcours de formation a lieu à Genève et dure deux ans. Il ne requiert aucune formation préalable, mais une forte motivation personnelle car il demande du temps et de la persévérance, une présence régulière et une disponibilité à partager avec d’autres.
Plus d'informations sur le flyer ci-joint.
«À la fin des années 70, les boat-people vietnamiens ont fui par la mer. Aujourd’hui, des bateaux surchargés viennent s’échouer sur les côtes européennes», constate Tony Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, dans son éditorial du premier supplément de l'année 2021. «Ces réfugiés méritent d’être reconnus, et c’est pour cela que nous recherchons sans cesse des moyens pour les aider, à l’instar de Pedro Arrupe sj qui a fondé, en 1980, le Service jésuite des réfugiés (JRS).»
Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg (LGF), a des plans radicaux pour s’attaquer aux églises vides de son diocèse. De 345 actuellement, il veut réduire à 170 le nombre de prêtres du diocèse et diminuer la proportion des prêtres étrangers (la moitié de ses effectifs). La plupart du temps, on évoque une pénurie de prêtres en Suisse. De plus en plus de membres du clergé sont ainsi recrutés à l’étranger, ce qui ne va pas sans créer un certain nombre de problèmes. L'évêque, pour qui au contraire il n’y a pas pénurie mais pléthore de prêtres dans son diocèse, veut renverser la vapeur. Il s'en est expliqué à cath.ch.
En octobre 2020, un projet de nouveau reliquaire pour saint Pierre Canisius -jésuite de la première heure, fondateur du Collège Saint-Michel de Fribourg et saint patron de la future Province des jésuites d'Europe centrale (ECE)- a été dévoilé. Il sera installé ce printemps 2021 à la cathédrale de Fribourg, aux côtés des bras reliquaires de saint Nicolas de Myre, saint patron de Fribourg, et de saint Nicolas de Flüe, père de la patrie. À lire ici.
Plus d'informations à ce sujet sur le site des jésuites de Suisse.
«L'année 2020, marquée par la pandémie de Covid-19, aura été une année particulièrement négative pour les droits fondamentaux en Inde. De manière systématique et brutale, les droits légitimes des personnes ont été réprimés et niés. Les principales victimes ont été les pauvres et les marginalisés, les adivasis et les dalits, des femmes et des enfants, les travailleurs vulnérables. De plus, les défenseurs des droits fondamentaux qui ont critiqué le gouvernement, invoquant la défense de la Constitution et de la démocratie, ont fait l'objet de mesures qui ont le goût de la vengeance.» C'est ce qu'a affirmé à l'agence Fides le Père jésuite Cedrik Prakash.
Le phénomène historique de l'islam politique, qui voulait constituer un appel à proclamer son appartenance propre à l'islam et à réveiller la foi islamique dans les cœurs des personnes en adhérant aux valeurs islamiques et à la morale la plus noble, «s'est révélé un authentique désastre», se transformant en «un cauchemar qui trouble non seulement la communauté islamique mondiale mais le monde entier». Ce jugement net, aux tons définitifs, a été prononcé par le cheikh Shawki Ibrahim Abdel-Karim Allam, Grand mufti de la République arabe d’Égypte.
C'est donc non pour l'initiative pour des entreprises responsables votée ce weekend en Suisse. Cet échec entraîne l’entrée en vigueur du contre-projet du Parlement qui ne fait aucune mention d’une responsabilité à assumer. La balle est dans le camp des entreprises, qui doivent prouver qu'elles peuvent agir, sans contrainte, de manière socialement et écologiquement responsable à l’étranger. Comme le montre un petit livre des chercheurs suisses Ellen Hertz et Yvan Schulz, Entreprises et droits humains. Les limites de la bonne volonté, ce n'est pas gagné... On attend des actes!
La corrélation entre la concentration élevée en particules fines et la gravité des vagues de grippe est bien connue des épidémiologistes. Une équipe interdisciplinaire suisse a «cherché à savoir si un tel lien existait également avec la virulence de la maladie de la COVID-19», indique Mario Rohrer, chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UNIGE et directeur de Meteodat. Leurs résultats, publiés dans la revue Earth Systems and Environment, suggèrent que oui.