Avec Joan Fontaine et Louis Jourdan. Au programme lundi 12 janvier sur Arte, à 20h50.
« C'était le plus important de mes films, et il est raté », dit Ophüls à son producteur John Houseman, une nuit de déprime, vers la fin de tournage. Ce n'était probablement qu'un petit coup de fatigue...
Ophüls, c'est « stylé » (comme disent les djeunes), c'est classe, c'est l'élégance même.
Les ombres portées sur les murs ; les plans-séquences invisibles ; les noirs magnifiques (le directeur de la photographie : Franz Planer, l'un des meilleurs de l'époque, fera notamment Breakfast at Tiffany's 13 ans plus tard) ; les mouvements de caméra complexes et fluides ; les décors où sont pensés la moindre bougie dans un coin, les reflets sur les boutons d'un siège (le directeur artistique, Alexander Golitzen, l'un des plus raffinés du studio Universal, a travaillé avec Hitchcock, Lubitsch, Lang, Welles -Touch of Evil- et sur neuf films avec Sirk)...
Pour en savoir plus sur ce grand classique, retrouvez Les petits carnes d'un cinéphile de votre chroniqueur cinéma !
Emprunté au vocabulaire militaire, le mot blockbuster (casseur de quartier) caractérise les films calibrés pour la masse et mettant en scène des destructions de masses. Noé est le dernier rejeton d'une lignée de blockbusters aux branches multiples. Sorte de Titanic in - versé, où l'humanité engloutie entraîne le monde sous le poids de ses péchés, le film de Darren Aronofsky appartient à la famille des films catastrophe.
Akim et son frère Youssef suivent scrupuleusement les obligations de prières quotidiennes et écoutent les prêches de leur oncle Rachid, l'imam du quartier. Ils vivent encore chez leurs parents. Ces derniers, qui pratiquent un islam modéré, laissent leurs fils subir les pressions morales de Rachid. Ainsi lorsque ce dernier leur rend visite, c'est avec une enveloppe de billets destinés à payer le haj (le pèlerinage à la Mecque) d'Akim, en qui il voit un futur imam.
Frederick Wiseman est l'un de mes documentaristes préférés. Alors qu'aujourd'hui les diffuseurs demandent pratiquement un scénario dialogué avant de s'engager sur un documentaire, le réalisateur octogénaire continue à se lancer dans ses tournages comme un perpétuel étudiant. Pendant des mois, il s'immerge - souvent au sein d'une institution américaine - et se fait oublier.
Ida, de Pawel Pawlikowski
The Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée
Anna, orpheline élevée dans un couvent en Pologne, est sur le point de prononcer ses vœux définitifs quand la supérieure lui enjoint de rendre au préalable visite à sa tante. La jeune novice se rend donc en ville chez cette Wanda qu'elle ne connaît pas, la seule famille qui lui reste.
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