Une longue histoire d’amour relie Élisabeth Beck et les ruines de l’abbaye de Hambye, achetées par son mari en 1956. Cette abbaye bénédictine, dans la Manche, au sud de Coutances (Normandie), a été fondée en 1145. Émue par sa beauté, par son caractère poétique et son histoire, l’enseignante d’Aix-en-Province et auteure de recueils de poèmes Claudine Mussawir emmène le lecteur à sa découverte.
«Le livre de Jonas est un texte-semence, minuscule, énigmatique en sa concision, mais d’une incroyable fécondité, amenant le lecteur à chercher et produire le sens, à tirer lui-même les conclusions que le récit n’énonce pas.» Histoire, prophétie ou sagesse? Mythe, conte, parabole? David-Marc d’Hamonville, moine bénédictin de l’abbaye d’En-Calcat (Tarn), nous montre dans son dernier ouvrage qu’il s’agit bien d’un livre prophétique.
Écrivain, traducteur et éditeur (Bayard puis P.O.L), Frédéric Boyer est connu pour ses relectures contemporaines d’écrits anciens. Il a notamment dirigé l’édition de la Nouvelle Traduction de la Bible (Bayard 2001). Depuis quelques années, avec l’illustrateur Serge Bloch, il s’attaque aux textes fondateurs de l’Ancien Testament, les réécrivant pour l’un, les dessinant pour l’autre. Dans cet ouvrage récent, ils nous convient à une immersion visuelle dans la Parole de Jésus.
Poésie engagée, poésie philosophique et spirituelle, poésie politique… Pierre Santschi, ex-député au Grand Conseil vaudois -vert devenu hors parti-, a pris la difficile voie d’exprimer ce qu’il pense et ce qu’il croit en stances classiques, en alexandrins et autres métriques. Dans ces poèmes et pamphlets, il ne mâche pas ses mots pour fustiger les «élites» suisses, les partis, la corruption, etc. Il nous parle de justice, de «blablacratie», de chômage, de climat, de culture, d’économie, des limites de la croissance, de populisme, des pouvoirs… mais aussi de bonheur, d’enthousiasme, d’essentiel, de beauté, de création et d’univers… pour «rendre grâces à la Source de Vie».
«Qui suis-je? Quel est mon désir? De quoi ai-je peur? Ces trois questions sous-tendent notre participation au système croissanciste, productiviste et consumériste (CPC) qui ravage la Terre.» Ceci résume tout le livre de Michel Maxime Egger, qu’il a présenté en visioconférence le 6 octobre dernier, dans le cadre des conférences proposées par «un auteur, un livre», à laquelle participaient une vingtaine de personnes.
Michel Maxime Egger, Se libérer du consumérisme. Un enjeu majeur pour l’humanité et la Terre, Genève, Jouvence 2020, 158 p.
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