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Giulia Bertoluzzi, Nawart Press

Giulia Zarzis2Un autre enterrement dans «le cimetière des inconnus» signe le début du mois d’octobre à Zarzis, une ville côtière du sud-est de la Tunisie, non loin de la frontière avec la Libye. C’est Chamseddine Marzoug, ex-pêcheur, ex-chauffeur de taxi et bénévole du Croissant-Rouge à Zarzis, qui s’occupe des ensevelissements. «Cet été, j’ai enterré 60 personnes», dit-il en montrant du doigt les tas de sable du terrain vague que la commune a mis à disposition du Croissant-Rouge.

IuventaLa journaliste Giulia Bertoluzzi était sur le bateau Iuventa, de l'ONG Jugend Rettet, du 14 au 18 avril: 4 jours lors desquels 8300 personnes ont été sauvées. Depuis 2015, plusieurs ONG ont été créées comme réponse citoyenne à la catastrophe de la migration via la Méditerranée. Armée de jumelles, leurs volontaires sillonnent la mer, scrutent durant des heures l'horizon à la recherche des embarcations en péril, et viennent au secours de leurs occupants. Reportage.

Depuis la fermeture de la route grecque suite à l'accord UE-Turquie et de celle de la frontière Maroc-Espagne, la Libye est devenue le seul point de départ «actif» pour l’Europe. Les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont sans appel: parmi les 58’862 personnes qui ont pris la route vers l’Europe en 2017 (chiffres actualisés au 24 mai), 50’041 ont choisi celle de la Méditerranée centrale. Mais cette route est aussi la plus dangereuse. En 2017, 1530 personnes ont trouvé la mort dans cette traversée, et en 2016, 5098.
Pour porter secours à ces migrants, plusieurs ONG se sont créées en 2015 et sauvent depuis de multiples vies.

Pour en savoir plus sur ces questions, vous pouvez commander auprès de la rédaction notre n° 683 consacré aux exilés. Découvrez ici son sommaire.

lundi, 28 novembre 2016 09:55

Un Maroc à deux faces

Dans une région bouleversée par l’instabilité politique et sociale, le Maroc semble avoir trouvé son équilibre et pris la mesure du mécontentement populaire affirmé en 2011. Cette exception marocaine est-elle une réalité ou une image construite de toute pièce, diffusée à l’étranger?

vendredi, 02 décembre 2016 11:07

Marche de l’extrême droite française

Manif tous Paris 13janv2013Manif pour tous, à Paris en 2013 © Marie-Lan Nguyen/Wikimedia CommonsSuite à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, au Brexit anglais et aux résultats symboliques anti-migrants du référendum hongrois (finalement invalidé à cause du trop faible taux de participation), l’Europe se réveille dans un cauchemar politique et tremble au retour de ses vieux démons. Au lendemain de la désignation de François Fillon comme candidat de la droite et du centre à la présidentielle française de 2017 -  une bien mauvaise nouvelle pour le Front national de l'avis des analystes politiques - la journaliste Giulia Bertoluzzi dresse le portrait de la constellation de l'extrême-droite française.

Journée internationale des femmes, 8 mars 2016. L'égalité des sexes paraît si évidente en Suisse, que bien des jeunes filles la vivent sans plus y prêter attention. Les combats des mères et des grand-mères sont acquis à leurs yeux... Et pourtant... La vigilance reste de mise. Bien des retournements de situation ont été expérimentés au cours de l'Histoire. Certaines républiques de l'ex-URSS illustrent amèrement le processus. L'Union soviétique chantait l'égalité des camarades. Comme d’autres pays de l’ex-URSS, le Kazakhstan fête donc la Journée internationale des femmes. Mais cette société patriarcale traditionnelle a retrouvé ses anciennes coutumes à la chute de l’URSS. La situation des femmes y est peu enviable. Même les perspectives de libération sexuelle se font paradoxales, entre tabous, florissant commerce des charmes et enlèvements... Reportage dans ce pays de steppe chevauchant l’Europe et l’Asie, indépendant depuis 1991 et peu connu des Occidentaux.

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