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Le débat sur la rémunération des cadres supérieurs et des administrateurs est apparu en Suisse suite à l'affaire Swissair, bientôt suivi par celui sur les disparités de revenus entre les hauts responsables et les salariés moyens d'entreprises. Depuis, la question ne cesse de ressurgir (dernier rebondissement avec le scandale de la Rentenanstalt) : qu'est-ce qui justifie de tels écarts de salaire ? Rien, ni sur le plan économique, ni sur le plan moral.
Si aujourd'hui en Suisse la notion d'actionnariat responsable est familière à certains, c'est grâce aux membres de Canes, le précurseur des mouvements associatifs helvétiques d'actionnaires engagés pour une économie durable. En 2000, Canes tirait sa révérence, après 19 ans d'activité, pour mieux renaître de ses cendres sous le nom d'Actares. L'un des membres fondateurs de l'Actionnariat pour une économie durable, Edouard Dommen, rappelle dans quel contexte cette association a vu le jour et quel est l'engagement éthique qui sous-tend ses activités.
mercredi, 06 novembre 2002 01:00

Crise de conscience du Japon actuel

Dépourvue de sa force militaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c'est par sa puissance technologique et commerciale que le Japon a réussi à s'imposer au reste du monde. En moins de 40 ans, le pays a connu une croissance économique éclatante, suivie d'une débâcle financière non moins impressionnante. Crise économique, mais aussi politique et culturelle oblige, le Japonais est confronté aujourd'hui à une profonde remise en question de ses valeurs.
Le nom «Colombie» est associé à un délit aux dimensions mondiales : la culture, la production et le trafic de cocaïne et d'héroïne. Ces drogues ayant des effets destructeurs pour la santé physique et mentale des consommateurs, la communauté internationale réagit de façon répressive. Les gouvernements des Etats-Unis ont trouvé depuis longtemps dans ce trafic un prétexte pour intervenir en Colombie. Certes, ils y développent des programmes de destruction des cultures de coca et des laboratoires, mais surtout ils y renforcent toujours plus leur système d'information et la présence de leurs conseillers militaires. Et comme une partie des activités des mouvements des insurgés est financée par des impôts prélevés sur le commerce de la drogue, les Etats-Unis voient là un motif suffisant à ce que leurs fondations et leurs agents combattent l'insurrection, baptisée «narco-guerrilla». Pourtant, les racines, les intérêts et les bénéfices de ce trafic se cachent dans l'hémisphère Nord ; la Colombie en est plutôt la victime.
vendredi, 06 septembre 2002 02:00

Paradis financiers : la place de la Suisse

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L'escarmouche sur la fiscalité de l'épargne déchire depuis bientôt deux ans l'Union européenne et la Suisse. L'objectif affiché par l'Europe est la suppression du secret bancaire. Les enjeux y sont assez évidents : la justice tout d'abord, qui veut que chacun contribue selon ses capacités aux charges publiques de son propre pays ; et une meilleure organisation de l'économie tant nationale qu'européenne. Plus largement - comme le veut le récent ouvrage de la Commission tiers-monde de l'Eglise catholique (Cotmec) - il faut élargir aux pays du tiers-monde le débat sur le secret bancaire, car il y a de quoi débattre.
vendredi, 06 septembre 2002 02:00

Israël, Palestine: l'espérance... encore

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Une nouvelle fois je rentre de là-bas. Plus déprimé que jamais. Les Israéliens avaient élu démocratiquement Sharon sur le slogan : Shalom we Bitaron ! (paix et sécurité). Or, depuis qu'il est au gouvernement, Sharon a plongé le pays dans la haine et la peur. De son côté, Yasser Arafat, figure emblématique s'il en est, est critiqué de plus en plus ouvertement par les Palestiniens

Le 22 septembre prochain, les Suisses se prononceront sur l'utilisation des réserves d'or excédentaires de la Banque nationale. Ils auront à choisir entre le contre-projet du Conseil fédéral et du Parlement, et l'initiative unilatérale de l'Union démocratique du centre (UDC). Contrairement à ce que demande l'initiative sur l'or, le contre-projet prévoit la préservation du capital. Le produit du capital sera versé à parts égales à l'AVS, aux cantons et à la Fondation Suisse solidaire. Dans 30 ans, la prochaine génération pourra décider de l'utilisation du capital. C'est là une proposition sage et équitable.
Deux arguments militent en faveur des projets de micro-financement : tout d'abord, la pauvreté menace la paix et la sécurité dans le monde plus sûrement que les guerres et le terrorisme ; ensuite, la coopération au développement, dans le cadre de projets à petite échelle, est souvent plus efficace que l'usage de grands moyens d'intimidation et de destruction. Lennart Båge, diplomate suédois, expert en coopération au développement et président depuis un an du Fonds international de développement agricole (FIDA), une agence spécialisée des Nations Unies basée à Rome,1 guide cette réflexion.
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