banner politique 2016
mercredi, 14 février 2018 09:00

No Billag, attention danger!

Écrit par

No BilagAu fur et à mesure que se rapproche le 4 mars, l’inquiétude se fait sentir devant la perspective d’une votation favorable au No Billag. Les journalistes se mobilisent devant ce qui se traduira nécessairement par une diminution du pluralisme des médias télévisés.

lundi, 18 décembre 2017 13:03

Jérusalem après Trump

Dome jerusalemL’annonce du président américain Donald Trump, le 6 décembre dernier, de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël a suscité de nombreuses manifestations d’indignation et de crainte, tant dans le monde musulman que chrétien. Spécialiste reconnu du Proche-Orient, le Père jésuite David Neuhaus, de l’Institut biblique pontifical de Jérusalem, ancien vicaire patriarcal pour les catholiques de langue hébraïque d’Israël, analyse le pourquoi de ces réactions. Il revient sur les risques à venir, la violation du droit international, la position du Vatican et la nature particulière de cette ville trois fois sainte. Son point de vue est suivi de celui du dominicain Jean-Michel Poffet, diffusé par cath.ch le 12 décembre 2017.

camp2Se désintéresser des problèmes de l’humanité, comme ceux du Soudan du Sud, «c’est oublier les leçons de l’Évangile sur l’amour du prochain qui souffre et est dans le besoin», affirme le pape François dans la préface du livre du Père Moschetti, supérieur des comboniens au Soudan du Sud, qui vient de sortir (Soudan du Sud. Le long et douloureux chemin vers la paix, la justice et la dignité). Pour les chrétiens sud-soudanais, le regard que le pape porte sur eux actuellement est une importante source d’espoir.
Betram Gordon Kuol, partenaire à Juba de l’Association suisse des Amis de Sœur Emmanuelle (ASASE), était de passage à Genève en septembre. Cath.ch l’a rencontré, lui et Patrick Bittar, directeur de l'ASASE (et chroniqueur cinéma pour choisir). L'occasion de mieux comprendre les difficultés du jeune pays.

Sorrentino Demasile centroamericains 2Après l’ordre exécutif anti-immigration de janvier et les menaces d’abolition du statut des «dreamers», le prochain texte migratoire de l’administration Trump fera très probablement office de nouvelle réforme de la loi sur l’asile. Plusieurs changements dus à de nouvelles dispositions réglementaires et au climat politique délétère, au demeurant, affectent déjà les requérants. À l'image des allégations du procureur général des États-Unis, Jeff Sessions: «Que celles et ceux qui souhaitent encore entrer de manière illégale dans ce pays soient prévenus: nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Nous sommes entrés dans l’ère Trump.» Il espère que les exilés se le tiendront pour dit. Et au cas où le message ne suffirait pas, Jeff Sessions a enjoint aux procureurs de requérir les peines les plus lourdes en cas de franchissement clandestin de la frontière.
Image ci-contre:
Maria Estella et ses deux enfants -Anderson Ariel (4 ans) et Diego (2 ans)- dans le refuge de «Jésus le bon pasteur» à Tapachula, une ville frontalière entre le Mexique et le Guatemala. Maria Estella et son mari vendaient des fruits et des légumes au Salvador. Ils devaient payer un impôt dꞌextorsion au groupe criminel Mara Salvatrucha (MS). La MS a augmenté l'impôt initialement fixé à 25 dollars US par semaine. Maria et son mari, qui ne gagnaient jamais plus de 30 dollars par semaine, ont dû partir dans un délai de soixante-douze heures pour éviter la mort. © Joseph Sorrentino

Tunis février 2015, manifestation anti Ennahda ©Pierre DesorguesLe passage d’une révolution populaire à l’établissement d’une démocratie se déroule rarement sans heurts ou tâtonnements, et exige la vigilance de la société civile. Rien d’étonnant à ce que, six ans après, la Révolution du jasmin, le mécontentement de la population civile persiste en Tunisie. La jeune démocratie subit l’épreuve du feu, affrontant de multiples difficultés sociales et politiques.

Pierre Desorgues est un spécialiste de la Tunisie, où il a résidé durant la révolution du jasmin. Il travaille pour TV5Monde. Il a écrit plusieurs articles sur la Tunisie pour choisir, à découvrir sur notre site.

 

Irak - Un jeune combattant yézidi s'octroie une cigrette devant sa position d'observation. © Giacomo SiniUne longue colonne de véhicules militaires de l’armée turque avance sur une route sinueuse de la région de Duhok, dans le Kurdistan irakien. «Ils pourraient bien annoncer l’invasion des terres du Shingal (Sinjar), là où je vivais avec ma famille.» Ces mots d’Ibrahim, un Yézidi, sont comme un prélude à une réalité qui terrifie la population yézidie du nord de l’Irak. Ici commence le voyage vers le Sinjar, territoire de ce peuple. Ce sont des terres ravagées par des conflits millénaires, et en dernier lieu par la fureur de l’État islamique, traversées par des milliers de gens fuyant la violence des djihadistes.

IuventaLa journaliste Giulia Bertoluzzi était sur le bateau Iuventa, de l'ONG Jugend Rettet, du 14 au 18 avril: 4 jours lors desquels 8300 personnes ont été sauvées. Depuis 2015, plusieurs ONG ont été créées comme réponse citoyenne à la catastrophe de la migration via la Méditerranée. Armée de jumelles, leurs volontaires sillonnent la mer, scrutent durant des heures l'horizon à la recherche des embarcations en péril, et viennent au secours de leurs occupants. Reportage.

Depuis la fermeture de la route grecque suite à l'accord UE-Turquie et de celle de la frontière Maroc-Espagne, la Libye est devenue le seul point de départ «actif» pour l’Europe. Les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont sans appel: parmi les 58’862 personnes qui ont pris la route vers l’Europe en 2017 (chiffres actualisés au 24 mai), 50’041 ont choisi celle de la Méditerranée centrale. Mais cette route est aussi la plus dangereuse. En 2017, 1530 personnes ont trouvé la mort dans cette traversée, et en 2016, 5098.
Pour porter secours à ces migrants, plusieurs ONG se sont créées en 2015 et sauvent depuis de multiples vies.

Pour en savoir plus sur ces questions, vous pouvez commander auprès de la rédaction notre n° 683 consacré aux exilés. Découvrez ici son sommaire.

Venezuela protest 26 OctoberVenezuela, manifestation d'octobre 2016 Pour la première fois depuis 1998, le chavisme est devenu minoritaire à l’Assemblée législative du Venezuela, ce qui rend sa marge de manœuvre problématique. Ces derniers temps, l’opposition a fait d'importantes avancées, qui pourraient marquer à brève échéance la destinée du pays. Indice de cette fragilité: la marche de l’opposition du 19 avril, un évènement marquant de l'avis des observateurs politiques tant intérieurs qu’extérieurs. Octavio Avendaño, du Département de sciences politiques et relations internationales de l'Université Alberto Hurtado, en a donné les raisons dans Mensaje, la revue culturelle jésuite chilienne (traduction choisir) et expliqué ce qui différencie ces manifestations de celles des années précédentes. Une protestation qui a repris de plus belle début juin, lorsque le président a annoncé la date du 30 juillet pour l’élection d’une Assemblée constituante. Un projet qui a pour but de réformer la Constitution et assurer le pouvoir à Nicolas Maduro. La démocratie vénézuelienne est en vraies difficultés.

Page 9 sur 30