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Ethique

mardi, 03 février 2015 01:00

Accompagner les malades

Fotolia 75041980 SMessage des Evêques suisses à l'occasion de la Journée du Malade 2015 (1er mars 2015)

Prétendre qu'il existe des vies indignes d'être vécues est un «grand mensonge» (pape François)

Demander à l'éthique de trancher les dilemmes qui se posent dans notre vie en société est très répandu. Ce n'est pourtant pas son rôle. Après douze ans de participation active et critique à la Commission nationale d'éthique suisse (CNE), Alberto Bondolfi nous livre une réflexion sous forme de bilan sur les rapports entre éthique et droit.

A l’appel de Survival International, des milliers de personnes ont décidé de boycotter le tourisme aux îles Andaman, en Inde, pour mettre fin aux "safaris humains" chez les Jarawas, a rapporté le 11 juin 2013 l'agence d'information des Missions étrangères de Paris, Eglises d'Asie.

Se poser la question éthique à propos des grands vieillards, c’est, à suivre Ricoeur, se demander quelle serait une bonne vie avec et pour eux, et pour cela considérer les trois aspects fondamentaux de l’humain que sont la liberté, la fragilité et la communauté. Ceux-ci prennent avec le grand âge des reflets particuliers.

Le débat autour de la légitimité morale et juridique de la technologie dite du «génie génétique» est source, et cela non seulement en Suisse, de beaucoup de malentendus. Certains d'entre eux peuvent même glisser entre les lignes de textes plus ou moins officiels. Ainsi, les organes de la Confédération suisse ont entretenu longtemps une sorte de malentendu entre les techniques de procréation médicalement assistée et le génie génétique. L'art. 24novies de la Constitution suisse en est encore un reflet indirect. Cette confusion a eu des effets pervers au niveau de la réflexion éthique.
mardi, 06 septembre 2011 02:00

Mourir dans la dignité

Comment se fait-il qu'une même formule, « mourir dans la dignité », puisse servir d'étendard commun à des militances antagonistes ? Celle qui réclame le développement des soins palliatifs, d'une part, et celle, d'autre part, qui exige le droit au suicide assisté. Pour y voir clair, il faut s'interroger sur le sens de la dignité humaine, notamment en fin de vie.

dimanche, 06 septembre 2009 02:00

La violence cachée de l'aide au suicide

L'aide au suicide fait à nouveau parler d'elle. Une initiative populaire demandant que les organisations qui prodiguent cette aide puissent opérer dans les EMS a été déposée dans le canton de Vaud et, à Berne, le dossier a été réouvert. Ces événements véhiculent subrepticement ce message : la pratique actuelle, reconnaissant à des organisations le droit d'accorder ce type d'aide, passe pour une avancée sociale à laquelle seuls des esprits rétrogrades pourraient s'opposer. N'y a-t-il rien de sensé à dire à ceux qui veulent « institutionnaliser » l'aide au suicide ?
Dès ses débuts, l'Eglise a tenu l'avortement pour un crime grave, légiférant à son propos au IVe siècle déjà. Que penser de la peine d'excommunication qui le punit encore ? Le droit pénal catholique n'indique-t-il pas qu'avant de sanctionner, il faut analyser les éventuelles « circonstances atténuantes » ? Sur le plan moral, la réponse est claire : il faut suivre sa conscience avant de suivre la loi.
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