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Politique internationale

Les jeunes genevois Theo Buckmaster et Bastien Stauffer-Cart ont été accusés par l’État français de délit de solidarité dans l’affaire des 3+4 de Briançon qui a défrayé la chronique au printemps 2018.[1] Ils témoignent de ce qui les a poussés à s’engager à l’époque, et contre quoi, et surtout pour quoi, ils continuent à militer.

Theo Buckmaster est maître nageur. Bastien Stauffer-Cart est diplômé d’Histoire économique et sociale et ancien rédacteur du Journal romand d’écologie politique. Ils pratiquent tous deux l’agriculture alternative, collective et non mécanisée, au sein d’un collectif à Genève.

Les peuples indigènes d’Amazonie forment un ensemble culturel très varié. Depuis le début de leur rencontre avec les Blancs, mais en particulier depuis la moitié du XXe siècle, ils résistent au modèle de développement que l’on cherche à leur imposer de l’extérieur. Mais leur existence est aujourd’hui plus que jamais mise en péril par les politiques économiques des États qui les abritent.

Bernard Comoli, Genève, membre de Appui au peuple Yanomami d’Amazonie (AYA); il a été président de la Fédération genevoise de coopération de 1981 à 1990. Il tient un blog consacré aux peuples indigènes.

Stephan Rothlin sj, Macau Ricci InstituteCe 26 août, Mgr Antoine Yao Shun a été ordonné évêque de Jining, au nord de la Chine, avec l’accord tant des autorités chinoises que du pape. Il s'agit de la première ordination d’un évêque en Chine depuis l’accord historique signé le 22 septembre 2018 entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine. Le jésuite suisse Stephan Rothlin, directeur du Macau Ricci Institute, est un spécialiste de la Chine où il est établi et enseigne depuis 1998. Il revient sur cet accord signé il y a un an, après des décennies de négociations, qui a fait couler beaucoup d’encre.

lundi, 05 août 2019 15:36

N'oubliez pas les Yézidis!

Bahar a subit deux ans de captivité. Elle ne connaît pas le sort de la plupart des membres de sa famille. ©Sergi Camara/JRS

Cinq ans après que des militants de l’État islamique (EI) aient démarré un génocide (reconnu par l'ONU) contre la communauté yézidie à Sinjar, dans le nord de l'Irak, des centaines de milliers de Yézidis sont toujours déplacé et vivent dans des conditions difficiles. Ils ont en plus le sentiment d'avoir été oubliés.
Le Service jésuite des réfugiés (JRS) appelle la communauté internationale à garantir la sécurité du peuple Yézidi et à fournir un soutien pour la reconstruction de Sinjar.

Ainkawa kurdistanirakien SiniStatue de Marie dans le quartier d'Ainkawa (Erbil) © Giacomo Sini

Il y a cinq ans, les communautés chrétiennes d'Irak étaient chassées de la plaine de Ninive, les milices de l'État Islamique (EI) forçant plus de 120'000 chrétiens à abandonner leurs terres, réduisant églises et maisons privées en poussière. Depuis la défaite du califat, plus de 46% des familles de cette région sont rentrées chez elles. Comment vivent-elles ce retour? Reportage à Ainkawa, le quartier chrétien de la ville d’Erbil (à 80 km de Mossoul), où les Églises sont protégées par des barres de métal et des soldats armés qui parlent arabe et araméen et portent l’uniforme des Peshmergas, les forces armées de la Région autonome du Kurdistan irakien. Mais dans cette banlieue d’Erbil, on trouve aussi de nombreux bars, boîtes de nuit et spectacles de danse du ventre.

Photos de Giacomo Sini.

GordonNyiel Gordon Kuol est professeur assistante à l’Université John Garang en Faculté de Sciences et Technologie de Bor, au Soudan du Sud. Mais c’est sur son travail en tant que présidente bénévole de la Fédération des femmes d’affaires que nous lui avons donné la parole. L’objectif de cette fédération fondée en 2013 est d’aider les femmes à obtenir un travail rémunérateur.
«Officiellement, les femmes devraient occuper 35% des postes, mais il n’en est rien. Seul 40% des Soudanaises du Sud sont alphabétisées», commente Nyiel Gordon Kuol. «Nous contactons les femmes qui sont instruites et nous poussons les entreprises à les embaucher, ou le gouvernement à leur donner des contrats d’importation sur le riz, les lentilles ou bien encore le sucre. Nous aidons en outre les femmes illettrées, en leur proposant un enseignement (dans tous les dialectes) des rudiments d’arithmétique nécessaires pour tenir une petite activité commerciale.»

MukwegeLe Dr Mukwege et le pape François. © Vatican NewsDenis Mukwege, gynécologue congolais et Prix Nobel de la paix 2018, a rencontré le pape François mercredi 22 mai 2019. Dans une interview à Radio Vatican, il évoque son travail, la violence et les viols sexuels, la justice réparatrice et la situation socio-politique dans son pays.

Denis Mukwege ne s’en cache pas, il partage des idéaux du pape sur la paix, la justice et l’écologie humaine. «La souffrance des victimes des actes de violences sexuelles ne peut laisser personne indifférent. C'est très dur à voir. Il nous arrive d'être envahi par l'émotion au regard de ce que ces femmes subissent. C'est toucher à ce que nous avons de plus cher, c'est toucher même à notre humanité. Je pense que c’est pour ça que je suis là, au Vatican.»

mercredi, 20 mars 2019 10:06

Des entreprises responsables

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EntreprisesUn peu partout en Europe, des citoyens s’engagent dans des campagnes politiques visant à contraindre juridiquement les entreprises multinationales, qui ont leur siège dans leur pays, à respecter les droits humains et environnementaux chez eux et à l’étranger. (Voir plus bas l'article de Swann Bommier, pour Justice et Paix France.)

En Suisse, la campagne pour l'Initiative dite Pour des multinationales responsables, sur laquelle le peuple sera appelé à voter probablement en 2020, bat son plein. Elle est soutenue par plus de 90 organisations de défense des droits humains, de l’environnement ou de développement, du monde de l’économie, de syndicats et d’Églises. Parmi celles-ci, on trouve la Fondation jésuite international, l'organisation caritative des jésuites de Suisse, et les œuvres d’entraide suisse.

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