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Depuis 1967, 22 000 Druzes vivent sur le plateau du Golan sous occupation israélienne. Si nombre d’entre eux sont restés fidèles au gouvernement syrien, la guerre civile qui déchire leur pays change leurs perspectives. C’est le moment qu’a choisi Israël pour déclarer vouloir investir massivement dans le développement des quatre villes du nordouest du Golan.

Depuis le plateau du Golan, près du passage de Quneitra, les curieux s’embusquent armés de jumelles pour tenter de comprendre le déroulement des combats en Syrie, de l’autre côté de la frontière.

Le virus d’Ebola a été découvert en République démocratique du Congo en 1976, à plus de 4000 kilomètres de sa récente apparition en Guinée, ce qui montre que le danger de sa propagation est sérieux. La lutte contre son extension est difficile, car elle ne peut faire l’économie de combats contre la pauvreté des infrastructures, contre l’ignorance et la superstition, et contre l’attitude d’une industrie pharmaceutique peu disposée à investir pour de faibles profits.[1]

Le 8 août dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’état d’urgence international face à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. C’est la troisième fois depuis 2007 que cette institution a recours à une déclaration de ce genre. Elle l’a fait une première fois à propos de la fièvre porcine, en 2009, puis en mai 2014 face à la propagation de la poliomyélite.

Nous connaissions le «Penser et agir global» de Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos, le «Penser global, agir local» de René Dubos, utilisée lors du premier Sommet sur l’environnement (1972). Les promoteurs d’«Ecopop», initiative sur laquelle les Suisses se prononceront le 30 novembre, privilégient pour leur part un nouvel assemblage pour lutter contre la surpopulation. Mais cet antidote ne serait-il pas contaminé?

L’initiative populaire fédérale Halte à la surpopulation. Oui à la préservation durable des ressources naturelles (dite Ecopop)[1] a réussi à réunir contre elle tant de tendances politiques[2] habituellement divergentes qu’elle bénéficie désormais, par ricochet, d’un certain intérêt bienveillant.

vendredi, 06 mars 2015 01:00

Une Ecosse indépendante ?

Le 18 septembre prochain, les électeurs écossais décideront si l’Ecosse doit quitter le Royaume-Uni et devenir indépendante. L’Eglise catholique peut-elle contribuer au débat sur cette question nationale de nature existentielle ?

Jacques Berset s'est rendu au Salvador ce printemps, pour les élections présidentielles. Il y a trouvé une société peinant à se relever de la guerre civile qui l'a ensanglantée de 1979 à 1992, et une Eglise encore très « polarisée », comme le soulignent les tensions autour du dossier de la canonisation de Mgr Romero.

Bien que plus de deux décennies se soient écoulées depuis la signature des accords de paix de Chapultepec mettant fin à un conflit armé qui a fait près de 100 000 morts, les milieux politiques et certains hiérarques de l'Eglise en sont restés au langage de la « guerre froide » et de ses divisions idéologiques. Ainsi Mgr Romeo Tovar Astorga, évêque de Santa Ana, ose affirmer qu'il y a au moins « deux ou trois marxistes au sein de la Conférence épiscopale salvadorienne ». Il fait allusion non pas à des évêques « gauchistes », mais simplement à des prélats ne partageant pas ses sympathies politiques...

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En novembre 2013, les enclaves kurdes syriennes de Kobane, Afrin et Djézireh ont constitué la Région autonome de Rojava, dans le Kurdistan syrien, sous la férule du Parti de l'Union démocratique (PYD). A partir de là, la branche armée du parti, le YPG, s'est imposée comme la force militaire des Kurdes de Syrie dans presque toutes les zones peuplées par des Kurdes (provinces de Alep, Hassaké et Raqqa).

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Octobre 2014. Sur les trottoirs de la rue principale de Suruç, en Turquie, 200 000 réfugiés de Kobane s'entassent sous la surveillance des patrouilles de la police. Les espaces publics ont été aménagés pour accueillir les tentes destinées aux réfugiés. L'aide humanitaire est organisée et financée par la municipalité kurde de Suruç et par les communes voisines. L'offensive de l'EI sur Kobane (nord de la Syrie, sur la frontière turque), le 16 septembre dernier, a engendré un véritable désastre humanitaire : 100 000 réfugiés ont traversé la frontière au cours d'une seule journée et ils continuent à arriver par centaine.

Malgré son nouveau gouvernement de transition, la République Centrafricaine s'enfonce dans une guerre meurtrière, aux accents confessionnels. La France et l'Union européenne y ont envoyé à la mi-février des soldats supplémentaires. Comment le pays en est-il arrivé là ? Retour sur une histoire mouvementée, marquée depuis 30 ans par une instabilité politique qui nuit au développement.

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