semaines de mauvais temps, briève- ment interrompues par une journée de soleil. Ce printemps est très bizarre, mais le plus curieux est l'effet de ce sale temps sur les tempéraments. Les uns sombrent dans la tristesse, les au - tres affichent un optimisme un peu forcé, les plus chanceux partent sous d'autres cieux, histoire de se recharger les batteries avant de retrouver la gri- saille. Inutile de vous dire que je ne fais pas partie de la troisième catégo- rie. Pendant ces derniers mois, j'ai plutôt navigué à vue entre les deux premières options. L'expérience finale- ment s'est révélée intéressante grâce à l'enseignement que j'ai reçu. physique en plein air, je me suis résolu à fréquenter une « salle »... Je ne m'y suis pas seulement résolu, je m'y suis même astreint : « Tu iras au moins trois fois par semaine au fitness ! » Quand je dis trois fois... Enfin... J'ai essayé... vraiment ! Et je me suis rendu compte que cette discipline (parce que c'en est réellement une) m'a fait du bien. par une sorte d'idéalisme : « Pour que cela en vaille la peine, il faut au moins faire 1h30 de sport d'affilée, plusieurs fois par semaine. » Inutile de vous dire que c'était une idée très pratique en théorie, mais pratiquement, cela res- tait très théorique... Résultat, pas d'ac- tivité physique ou si peu. quer à mes activités sportives un prin- cipe de vie spirituelle que je recom- mande régulièrement : « Ne mettez pas la barre trop haut, mais soyez régulier. Quand vous avez peu de temps, dites- vous qu'un peu c'est toujours mieux que rien. Et surtout ne vous arrêtez pas sous prétexte de ne pas avoir assez de temps ! » En effet, à trop vouloir bien faire, nous n'effectuons souvent plus rien. nous transformera pas en athlète, mais elle éliminera la déception que génèrent habituellement des résolu- tions peu réalistes. Et lorsque nous constaterons que le peu que nous par- venons à réaliser procure déjà une cer- taine satisfaction, nous trouverons l'énergie et l'envie d'en faire davan- tage. Courage... r i t u i t é |