t o i a et responsables de violence. Qu'on ne s'y méprenne pas, si la réalité n'est pas mas- quée, elle ne se veut pas pour autant écrasante. Au fil des articles, on se rend compte du nombre de gens qui se sont impliqués pour soula- ger leurs semblables, et des progrès réalisés sur le plan humanitaire en l'espace de deux siècles. Le XIX avancées éthiques nous réserve le XXI humanitaire et social, ces acquis doivent constamment être protégés et adaptés aux changements. Oui, la guerre contre la drogue a échoué. Oui, l'appauvrissement des classes moyennes est une réalité et le nombre de sans-abri, de mendiants, de chômeurs est en crois- sance. Oui, les solutions politiques s'avèrent souvent décevantes dans la pratique. A lire Olivier Guéniat, inventer à chaque fois ! Affronter les échecs, chercher des pistes d'évo- lution reste un devoir citoyen qui interpelle chacun d'entre nous. rence et libération obligent (impudeur aussi, mais pourquoi voir tou- jours le pire ?), les tabous tombent les uns après les autres. La pau- vreté, l'inceste, le suicide, la toxicomanie, l'homosexualité... autant de sujets dont on débat publiquement. Ceux qui vivaient leurs peines, leurs différences dans le secret, la solitude et l'angoisse, peuvent se dire plus facilement. Qu'on s'en souvienne, être au chômage dans les années 1970 était considéré comme un manquement à son devoir et être pauvre n'était pas loin d'être une tare ! En Suisse, entre 1920 et 1960, des enfants ont été séparés de leurs parents, trop miséreux pour subvenir à leurs besoins, et placés dans des familles de paysans. Un |