évangélique luthérienne, toutes deux membres du Conseil oecuménique des Eglises (COE), ont fusionné pour former l'Eglise protestante unie de France. Leur union a été célébrée à l'occasion d'un Synode commun, qui s'est tenu à Lyon du 8 au 12 mai. Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, a salué les efforts menés par ces deux Eglises pour mettre sur pied une struc- ture transformatrice unique. Cette en - treprise « nous rappelle que l'unité à laquelle nous sommes appelés en Christ peut être une tâche ardue tout autant qu'elle est joyeuse. Pour beau- coup d'entre nous qui ne sommes pas en France, votre union nous donne l'es - pérance que notre propre travail peut, lui aussi, porter ses fruits. » trouvé refuge au Liban. L'International Crisis Group (ICG), une ONG engagée dans la résolution des conflits, met en garde contre les possibles effets désta- bilisants de l'afflux massif des réfugiés sur les équilibres fragiles du Liban, dont la population dépasse à peine les 4 millions. Pour l'ICG, cet afflux risque de précipiter le pays dans des conflits la - tents. Des stéréotypes et des préjugés sur les Syriens - ils seraient ignorants, délinquants ou soldats irréguliers - reviennent d'ailleurs à la surface. Cette hostilité prend des teintes encore plus fortes chez les chiites et les chré- tiens. Les militants du Hezbollah crai- gnent que les sunnites anti-Assad ren- ment ; et pour les chrétiens, cet afflux incontrôlé de réfugiés syriens rappelle la guerre civile libanaise et la présence militarisée dans les camps de réfugiés palestiniens. L'ICG est d'avis qu'il faudrait « mettre la question des réfugiés au centre du pro- chain programme de gouvernement ». Les pressions sur les pays occidentaux et sur les pays arabes devraient aussi se renforcer, afin qu'ils intensifient leur engagement dans le cadre des pro- grammes de soutien, qu'ils facilitent la concession de visas aux Syriens en fuite et qu'ils mettent à disposition le milliard de dollars nécessaire pour l'ac- cueil des réfugiés au Liban d'ici à dé - cembre 2013. litaires, la guérilla et les forces gouver- nementales a augmenté en Colombie de façon significative, ce qui a provo- qué le dé pla cement de plus de 5200 personnes dans la région sud-est de Valle del Cauca. En dépit de cet ac - croissement, l'Etat n'a pas porté assis- tance aux victimes de la violence dans cette région. C'est ce qui ressort d'un rapport du Service jésuite des réfugiés (JRS), intitulé Une crise humanitaire restée sans réponse. La Colombie compte pas moins de 4,9 à 5,5 millions de déplacés. La Con - férence épiscopale colombienne (CEC) rappelle qu'elle avait déjà publié, il y a 30 ans, un important dossier intitulé Droits humains : les déplacés à cause de la violence en Colombie, qui mettait en évidence les dimensions du phéno- mène. u |