Pratiqué dans nombre de traditions religieuses, le jeûne connaît, après un temps de désuétude, un nouvel intérêt. Cette redécouverte nous interroge sur le sens que le jeûne revêt aujourd'hui, au regard de la tradition biblique et spirituelle et de la place donnée au corps dans les milieux chrétiens.

mercredi, 30 octobre 2013 15:11

Rendre gloire à Dieu

L'engagement concret pour la justice et le secours aux souffrants est-il suffisant pour rendre gloire à Dieu ? Rituels, symboliques et institutions sont-ils insignifiants ? Ce serait oublier que le Créateur s'est humblement livré à l'accueil et à l'amour des humains. Et que la croix mène à la Résurrection.

mardi, 29 octobre 2013 15:36

L'art du mixage

Mash Up, de Maud Liardon

mardi, 18 novembre 2014 01:00

Expérimentations : "Tabou"

p30BittarTabou, de Michel Gomes : à voir sur ARTE, le mercredi 19 novembre à 22h30
Rediffusion vendredi 28.11 à 1h00

Trent-quatre pays ont une loi antiblasphème (chiffres de 2011), en majorité en Moyen-Orient et en Afrique du Nord (Maghreb) et subsaharienne (Somalie et Nigéria), donc dans des régions à majorité musulmane. Rappel de quelques notions fondamentales pour contextualiser la réaction autour du blasphème en islam.

 

Les outrages à Dieu ou à la religion ne sont pas tolérés dans les pays de la tradition islamique alors qu'ils sont monnaie courante, bien que déplaisante, dans nos régions. Est-il possible de faire cas juridiquement en Europe, et plus particulièrement en Suisse, de cette différence de perception ?

Si la Révolution française avait aboli les délits de blasphème et de sacrilège, la situation semble bien avoir changé. Depuis que l'islam occupe la scène médiatique, c'est-à-dire depuis la révolution iranienne de 1979, le blasphème est redevenu une question philosophique, politique et juridique réccurente.

Origène, homme d’Eglise visionnaire, a perçu au IIIe siècle déjà le danger qui guettait le christianisme avec sa « massification » : celui de se transformer d’une spiritualité innovante, en une religiosité plus sociologique et, somme toute, assez traditionnelle.

Avec la mort du cardinal jésuite Carlo Maria Martini, survenue le 31 août dernier, c’est une des voix les plus influentes et les plus significatives de l’Eglise qui s’est tue. L’auteur de cet article a bien connu le cardinal. Il propose une réflexion sur la spiritualité de Mgr Martini, son sens de la transcendance, son style de communication et sa fidélité incontestable envers l’Eglise, pour mieux saisir la densité de son témoignage, en particulier à l’époque où il était archevêque de Milan.