bandeau art philo

Musique et danse

Jah9 NTS Youtube 2560x1440Lorsque j'étais adolescent, j'ai demandé un jour à mon père pour quelle raison Bob Marley et ses Wailers n'apparaissaient que sporadiquement dans son impressionnante collection de disques, qui tenait une place importante dans le salon familial. Je ne connaissais alors rien au reggae. Cette musique au nom exotique se résumait pour moi à un seul et unique nom, celui précisément de ce fils d'une mère jamaïcaine et d'un père anglais, célèbre et célébré dans le monde entier. Or je savais que mon père était un amoureux inconditionnel des Antilles, et en particulier de l'île de la Jamaïque, de son rhum et de sa façon de vivre la musique; ce qui m'avait ainsi amené à m'interroger.

Kings Elliot, "Call Me A Dreamer" 2021 © Karolina WielochaSon premier EP Chaos In My Court a vite capté les cœurs en millions d’écoutes. Cinq ballades pop qui sondent ses états affectifs, un univers à fleur de peau qui conte ses expériences de la maladie mentale. Aujourd’hui, l’autrice-compositrice-interprète suisse installée à Londres fait partie des nommés aux Swiss Music Awards 2022 dans la catégorie SRF 3 Best Talent et va bientôt s’envoler outre-Atlantique pour une tournée dans les plus grands stades et salles d’Amérique du Nord. Lumière sur Kings Elliot!

mardi, 01 juin 2021 09:39

Sur un malentendu

Que de fois n’avons-nous pas entendu cette phrase: «Cette musique, pour moi, ce n’est que du bruit!» Il n’y a pourtant, selon la signification précise des termes, aucune incompatibilité entre musique et bruit: certaines musiques, notamment africaines, se basent en effet essentiellement sur des instruments de percussion, qui ne produisent que des bruits. Et de nombreux sons, comme ceux du téléphone ou de la cocotte-minute, ne font pas musique… Comment s’y retrouver?

Rédacteur en chef de la Revue musicale de Suisse romande, professeur d’histoire de la musique à la HEM, Vincent Arlettaz (musicologue et musicien) joue du hautbois et du cor anglais. Il a été de 2001 à 2020 membre de l’Ensemble Vocal de Lausanne, dirigé par Michel Corboz.

mercredi, 28 avril 2021 08:29

Depuis que le silence…

"Depuis que le silence n’est plus le père de la musique", de Xavier Dayer, 31 janvier 2021 © Gregory Batardon«Ce que j’avais en tête, c’est quelque chose qui transporte, comme des ondes.» (Xavier Dayer)
Porteuse de sens sans mots, la musique peut aussi s'en nourrir. Quand le portraitiste d’artistes Charles Sigel rencontre le compositeur genevois Xavier Dayer autour de son œuvre récente Depuis que le silence n’est plus le père de la musique, l’idée se fait palpable. Sur un tempo envoûtant, emportés par la poésie de Nicolas Bouvier et les notes des instruments, ils nous parlent de voyage, du temps qui passe, et bien sûr du processus créatif.

Sophie Hunger © Jerome WitzEn près de quinze ans, l’auteure-compositrice-interprète, venue des contrées helvétiques, a trouvé la reconnaissance internationale, bravant avec maestria les étiquettes de son pedigree. En septembre 2020, elle a marqué son retour avec un septième album, Halluzinationen, entièrement enregistré en live dans les studios mythiques d’Abbey Road. Moment idoine, en cette période de fêtes de fin d’année, pour une immersion sonore et musicale dans le parcours et la discographie composite de cette artiste multi-instrumentiste, inspirée et inspirante, aventureuse et audacieuse.

Leon Theremin présentant son invention, 1928. Photo coll. Thomas ReaIl y a exactement 100 ans naissait sous les doigts d’un ingénieur russe farfelu et génial, Lev Sergueïevitch Termen (Léon Theremin), le tout premier instrument de musique électronique, le thérémine. Pour fêter cet anniversaire, l’ensemble de musique contemporaine Contrechamps a organisé en janvier et février trois concerts, à Genève, Pully et Bâle, avec l’une des plus grandes solistes de thérémine, Carolina Eyck. L’instrument aux sons mystiques vit en effet aujourd’hui une nouvelle jeunesse et fascine musiciens et chercheurs.

mercredi, 13 février 2019 15:30

Dolores Circus

Reference.png© La Grange de Dorigny-UNIL et Festival La Bâtie-GenèveDans Dolores il y a dolor. Pour la compagnie Cisco Aznar, Dolores Circus, co-produit par la Grange de Dorigny, à Lausanne, et le Festival de la Bâtie, à Genève, est «une drogue pour calmer la souffrance, (…) et on veut montrer "les plaies ouvertes». La compagnie «ouvre un espace de création où la protestation est élevée au rang de poésie». Une poésie de la douleur.

Dolores Circus, de la Compagnie Cisco Aznar, a été jouée en février à la Grange de Dorigny. Elle sera redonnée dans la 1ère semaine de septembre, dans le cadre du Festival de la Bâtie, Genève.

mardi, 19 juin 2018 09:47

Le ballet photographié

Écrit par

Bhakti, de Maurice Béjart, Béjart Ballet Lausanne 2012 (c) Philippe PacheIl est des corps et des mouvements. Des corps en mouvement et des mouvements du corps comme autant de courbes le long desquelles la lumière erre alors que le photographe en fige les contours. Philippe Pache est de ces photographes qui captent la fluidité des corps, qu’ils se prélassent ou s’élancent, sur la scène d’un théâtre.

Céline Fossati, Begnins, journaliste choisir

Page 1 sur 2