Jeudi 17 juin 2021, le pape François a adressé un long message vidéo aux participants de la Conférence internationale du travail réunis à Genève, une intervention très attendue par les représentants des gouvernements, des organisations patronales et des travailleurs. L’Église catholique et les gouvernements, a-t-il dit, doivent travailler main dans la main pour protéger les travailleurs les plus marginalisés et les plus affectés par la pandémie et ses effets.
L'intégralité du message du pape peut être lu en bas de cet article.
Le candidat démocrate pour la présidentielle américaine du 3 novembre, Joe Biden, a intégré dans son programme une augmentation de la fiscalité sur les hauts revenus. Une mesure qui répondrait aux importantes baisses d'impôts concédées par Donald Trump aux plus riches, dans la droite ligne du mouvement amorcé par Donald Reagan en 1981. Pour des questions pragmatiques, deux économistes français de l'Université de Berkeley, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, ont remis en question ce système fiscal. Leur livre a eu un certain retentissement aux États-Unis et a été traduit en français ce printemps. L'économiste jésuite Étienne Perrot y revient.
Éco, c’est bien sûr l’abréviation d’économie; Co, celle de Coronavirus. Quelle est l’incidence de la pandémie de coronavirus sur l’économie? Certaines conséquences se sont déjà fait sentir, d’autres sont à venir. Restent les plus profondes, me semble-t-il, mais peut-être pas les plus durables: celles d’ordre culturel, voire spirituel. Elles peuvent avoir une incidence favorable, non plus sur l’économie, mais sur notre société dans son rapport au monde.
À la différence de la crise de 2008 où les errements de la finance mondialisée se sont répercutés, d’abord sur le commerce, puis sur la production, mettant finalement au chômage des millions d’employés de par le monde, la crise du coronavirus, elle, a frappé en premier lieu les servants de la machine économique.
LDUn courant d’apparence irrésistible semble entraîner les sociétés modernes vers la disparition de l’argent liquide. Il s’agit de supprimer les billets de banque et la petite monnaie en métal (dite monnaie divisionnaire) qui gonflent les portefeuilles et alourdissent les poches. Ces moyens de paiement seraient avantageusement remplacés par les cartes de crédit, les cartes de paiement et les applications informatiques intégrées dans les téléphones portables. Que cache ce credo sécuritaire et pseudo libéral? Et peut-on éviter de questionner les enjeux moraux qui accompagnent cette évolution?
Difficile initiative que celle de la Monnaie pleine, sur laquelle le peuple et les cantons de Suisse sont appelés à se prononcer le 10 juin prochain. Les initiants disent rechercher l’instauration d’«une monnaie à l’abri des crises», grâce à une émission réservée à la Banque nationale. De quoi s’agit-il? Quelles différences avec ce qui se pratique aujourd’hui? Quels enjeux sociaux et politiques? Les explications de l’économiste jésuite Étienne Perrot.
Comment expliquer qu’en dépit des tentatives communistes, libérales ou protectionnistes, l’écart se creuse toujours entre les super riches et la majorité des gens, semblant confirmer une sorte de fatalité. Si les économistes sont prompts à analyser une situation à coup de chiffres, ils sont incapables d’expliquer plausiblement le phénomène.
Étienne Perrot est un spécialiste de la dimension sociale de l’argent et des questions de discernement dans la vie professionnelle. Il a abordé ces thèmes dans de nombreux ouvrages, dont Exercices spirituels pour managers (Paris, Desclée de Brouwer 2014, 232 p.).
Malgré les pressions de l’administration Obama, les Etats parties ont jeté l’éponge : le TISA ne sera pas conclu en décembre. Les négociations vont peut-être continuer l’année prochaine, mais de nombreuses dispositions restent problématiques, notamment la libéralisation des services publics et leur marchandisation – même en Suisse et contrairement aux promesses du Conseil fédéral. L’intention affichée par les négociateurs du TISA était de boucler avant la fin de l’année. Une conférence ministérielle était même prévue le 5 et 6 décembre à Genève pour conclure l’essentiel de la négociation. Mais le 18 novembre, coup de théâtre : la fin (éventuelle) des négociations est reportée à l’année prochaine et la ministérielle est annulée. C’est que de nombreux points d’achoppement subsistent, à commencer par la libéralisation des services publics et la protection des données.
Investir en Afrique garantit aux multinationales des taux de rendement hors pair. Elles sont d’autant moins regardantes sur la nature des régimes des pays où elles investissent, qu’il n’y a pas de corrélation entre démocratie et retour sur investissement.
À l'instant où j’écris, en ce jeudi 23 juin 2016 après-midi, alors que les Britanniques ont commencé à voter depuis ce matin, nul ne peut dire ce que sera le verdict des urnes. Les sondages les plus récents sont contradictoires. Les marchés boursiers, eux, depuis quelques jours et jusqu’à ce matin encore, parient sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Europe. Le résultat sera connu au mieux dans la nuit, autour des 22 heures, et publié officiellement depuis la mairie de Manchester le 24 juin au matin.
L’Afrique ne laisse pas indifférentes les grandes puissances économiques internationales. Loin s’en faut. En particulier dans trois domaines: la course aux matières premières, les débouchés économiques et les intérêts stratégiques militaires. Serait-ce le signe d’une renaissance du continent?
Margaret Thatcher a laissé son nom à une méthode de gouvernement marquée par un conservatisme agressif et un libéralisme à poigne. Sa politique doit beaucoup à son tempérament, superbement incarné à l'écran par Meryl Streep. Mais elle doit aussi à l'idéologie économique qui, comme toutes les idéologies, se heurte aux contradictions de la vie sociale et à des résultats contrastés. Quelle idéologie ?
Quelles contradictions ? Quels résultats ?