«Flux tendu des publications, tir nourri des éditeurs. Ma crainte: qu’ils se dotent bientôt de bombardiers. Je songe à aménager ma cave» (Éric Chevillard). La vie littéraire est surdéterminée aujourd’hui par les exigences commerciales et médiatiques. Les techniques de storytelling donnent souvent le ton, le nom d’auteur glisse vers le statut de marque commerciale et les médias cherchent à montrer les écrivains en personne, en privilégiant les «belles gueules».[1] Qu’en résulte-t-il pour les autrices et les auteurs?
Jérôme Meizoz (écrivain, sociologue et docteur ès Lettres) enseigne à l’Université de Lausanne. Il a reçu le Prix suisse de littérature pour son roman Faire le garçon (Zoé, 2017). Il développe la réflexion abordée ici dans Faire l’auteur en régime néolibéral - Rudiments de marketing littéraire (Slatkine 2020).
Il a pris sa retraite l’an dernier, mais participe toujours activement aux travaux sur l’histoire de la ville. «Voici ma carte», me glisse-t-il, avec une tape sur le dos.
Écrivain valaisan, Jérôme Meizoz est l’auteur d’œuvres de fiction ou poétiques, ainsi que de publications scientifiques. Il a collaboré à l’édition critique des romans de C.F. Ramuz dans la Bibliothèque de la Pléiade.
On s’échine à leur trouver des noms, des noms doux, sans arêtes, qui ne blessent pas le cœur, qui voilent ce qui s’y joue: La Paix du Soir, Soleil couchant, Mon repos, Mont-Calme, tous ces noms en forment un seul, les visiteurs le sentent, leurs visages se crispent à l’entrée comme pour une mauvaise plaisanterie.
Écrivain valaisan, Jérôme Meizoz est l’auteur de publications scientifiques, ainsi que d’œuvres de fiction ou poétiques. Il a collaboré à l’édition critique des romans de C. F. Ramuz dans la Bibliothèque de la Pléiade.
«La mortalité infantile est une chose terrible, mais fatale : les enfants qui ont survécu aux maladies et aux accidents meurent de vieillesse.» (Eric Chevillard)
Jérôme Meizoz est l’auteur de nombreuses publications scientifiques, ainsi que d’oeuvres de fiction ou poétiques. Il a collaboré à l’édition critique des romans de C. F.Ramuz dans la Bibliothèque de la Pléiade.
En novembre 2019, choisir fêtait ses 60 ans dans l'espace feutré de la Société de lecture de Genève. L'occasion pour une dizaine d'écrivains de venir lire à haute voix l'un de leurs textes édités dans la revue devant une assemblée d'invités heureux et conquis. À l'image de Jérôme Meizoz qui a lu la présente chronique Bonnes et peintres, parue in choisir n°681 octobre-novembre-décembre 2016. Enregistrée en live, nous vous proposons de l'écouter ci-dessous: