L’« Année de la foi », annoncée par Benoît XVI dans le Motu Proprio « Porta Fidei », débutera le 11 octobre 2012, pour le 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II. Dans sa lettre apostolique, le pape écrit : « L’Eglise n’a jamais eu peur de montrer comment entre foi et science authentique il ne peut y avoir aucun conflit parce que les deux, même si c’est par des chemins différents, tendent à la vérité. » Réflexion.
Les Rencontres de la photographie,
Arles, jusqu’au 23 septembre.
Holy Motors, de Leos Carax
To Rome with Love, de Woody Allen
Le Chili d’après Pinochet fait partie de ces rares pays qui bénéficient depuis dix ans d’une croissance économique stable. Pourtant sa population est inquiète est mécontente. Comment l’expliquer ?
La presse a répercuté une image passablement négative de la Conférence des Nations Unies pour le développement durable, tenue au Brésil du 20 au 22 juin passés. Cette perception ne me paraît pas correspondre à la réalité.
Les débats sur l’Europe n’ont jamais été aussi intenses, non seulement sur les questions économiques et financières mais aussi sur les questions politiques. Les deux niveaux sont mêlés autour de l’euro, point de fixation d’une crise européenne sans précédent, qui révèle la fragilité de la construction de la monnaie unique. C’est l’ensemble du système européen qui semble être remis en cause.
Le nouveau millénaire a connu une forte croissance des pays du Sud comparée à celle des pays du Nord. Comment expliquer cet écart ? Est-il durable et peut-on parler d’une économie mondiale à deux vitesses ?
L’autorité du Magistère est aujourd’hui fortement contestée. Pourquoi y lire les signes d’un affaiblissement de l’Eglise, voire même de son affaissement programmé, plutôt qu’une chance de renouveau ? Une nécessaire tension demeure entre la
fonction de la hiérarchie et l’instinct prophétique du peuple de Dieu.
On peut retenir du concile Vatican II ses nombreux écrits, ses réformes doctrinales. Mais ce serait en faire un simple événement d’Eglise, ancré dans l’Histoire. Or c’est la nature même du Concile, son « esprit », l’expérience spirituelle qu’il
véhicula qui le rendent aujourd’hui si actuel et toujours à appliquer.