Vous avez survécu à l'Euro ? Réjouissezvous : voici les JO ! Vous êtes sur le point de détester le sport ? Pourtant, selon Jean Paul II, il constitue « l'activité secondaire la plus belle du monde ». Pour le Magistère de l'Eglise catholique, le sport mérite toute notre considération car il sert la construction intégrale de la personne humaine et la rencontre des peuples. Examen de quelques textes majeurs, afin de parvenir à suivre de façon sereine et critique la « grandmesse olympique pékinoise ».
Les Jeux olympiques de Pierre de Coubertin trouvent bien sûr leur origine dans les Olympiades grecques mais aussi, plus près de chez nous et plus récemment, dans les jeux organisés par le petit séminaire français du Rondeau. L'un de ses anciens séminaristes, le dominicain Henri Didon, précéda Coubertin dans son aventure. Passionné, il joua un rôle de premier plan dans le développement des joutes sportives et dans l'esprit qui les animait.
Le jeu contribue de manière cruciale au développement de l'enfant. Or cette idée ne s'est imposée que récemment et n'est probablement pas universellement acceptée. Car le jeu ne répond pas à des besoins primaires (nourriture, sécurité). Ainsi un des paradoxes du jeu est qu'il est marginalement abordé par les théories pédagogiques ou psychologiques, écrivaient en 2008 dans la revue Jean Retschitzki et Caroline Wicht, respectivement professeur et assistante au Département de psychologie de l’Université de Fribourg. La chose semble évoluer. Des recherches impliquant cinq classes de 2e Harmos en Valais, soit 79 enfants de 5 à 6 ans, ont mis en évidence les effets positifs de cet outil pédagogique.