L’oeuvre de Teilhard de Chardin comprend environ 200 essais et trois livres : Le Milieu divin, Le Phénomène humain et La Place de l’Homme dans la Nature. Après la mort de l’auteur, la Fondation Teilhard de Chardin a regroupé ces essais selon des thèmes qui correspondent aux différents points de vue de la vision de Teilhard, et les a publiés, ensemble avec les trois livres, en 13 volumes aux Editions du Seuil (Paris).
L’ancien président de l’Association Teilhard de Chardin, Maurice Ernst, qui s’occupe actuellement de la Fondation Teilhard de Chardin, s’efforce de maintenir les publications des écrits de Teilhard et de publier ce qui ne l’est pas encore. Nous lui sommes très reconnaissants pour ce
travail difficile mais nécessaire pour l’avenir de cette oeuvre bienfaisante.
Les amis de notre pays s'imaginent souvent que la Suisse est un pays multilingue, habité par un peuple de polyglottes. Parmi les préjugés positifs sur notre pays longtemps - peut-être trop longtemps - idéalisé, figure en bonne place l'idée que tous les Suisses parlent couramment deux, trois, voire quatre langues. La réalité est loin de cette image d'Epinal. Au fond, seuls les Italophones et les Romanches, les minoritaires parmi les minoritaires, incarnent réellement ce mythe : ces périphériques sont les plus suisses des Suisses. Pour les Romands et les Alémaniques, on est loin du compte. Il y a notamment une idée à laquelle seuls les étrangers croient encore : que la majorité des Romands maîtrisent l'allemand. Pourquoi n'est-ce pas le cas ?
L'actualité du Zimbabwe est marquée par « trois guerres de libération ». L'héritage de la violence subsiste et le gouvernement de Robert Mugabe continue à jouer sur la corde de la lutte anti-colonialiste, alors même que la révolution promise n'a pas eu lieu. L'économie est en déroute, les injustices foisonnent. Comment l'Eglise peut-elle se situer dans un tel climat, prendre position sans risquer de mettre en péril ses oeuvres sociales ?
Le 17 décembre 2004, l'Union européenne a dit « oui » à l'ouverture des négociations avec la Turquie, un oui circonstancié, et il faut s'en réjouir. Beaucoup de questions relatives à cette éventuelle intégration de la Turquie se posent et elles sont essentielles. Malheureusement, le débat est sous-tendu par de forts préjugés. La Turquie est mal connue et mal comprise de l'Europe ; elle en est responsable en partie car elle est une nation extrêmement paradoxale et difficile à appréhender dans toute sa complexité ; mais c'est aussi la faute de l'Europe qui conserve sa tendance à essayer de comprendre l'autre à travers son propre prisme.