dimanche, 06 mai 2001 02:00

Une Eglise risque son avenir

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«Allons de l'avant dans l'espérance ! Un nouveau millénaire s'ouvre devant l'Eglise comme un vaste océan dans lequel s'aventurer, comptant sur le soutien du Christ.» Anticipant cette exhortation de Jean Paul II à la fin de l'année jubilaire, l'Eglise de Lausanne, Genève, Fribourg et Neuchâtel s'était engagée, dès 1997, dans un grand travail de discernement : trois années de réflexion, de dialogue, de prière pour identifier les chemins sur lesquels elle allait désormais s'engager. Aujourd'hui, les résultats des travaux de l'Assemblée diocésaine (AD 2000) sont disponibles. Neufs documents où les constats, les analyses et des orientations abordent avec courage l'avenir. Eglise choisir mai 2001.
La science viendrait-elle à la rescousse d'une spiritualité épuisée ? Au début du siècle, beaucoup voyaient en elle le fer de lance de l'élimination de la religion ; à la fin, la situation semble retournée : la science, vecteur principal de la sécularisation, est devenue un agent de spiritualisation. Pour souligner la nouveauté de la situation actuelle, on emploiera volontiers l'expression de «changement de p aradigme». Le mot a été mis à la mode dans les années soixante par l'historien des sciences Thomas Kuhn, pour rendre compte de l'évolution non linéaire des idées scientifiques. Les promoteurs du New Age s'y sont reconnus à l'aise. Des théologiens soucieux d'élaborer une théologie contemporaine l'ont aussi adopté. Indéniablement, une mutation s'est opérée. Plusieurs éléments contribuent à ce changement de paysage.
vendredi, 06 avril 2001 02:00

Humaniser l'humanitaire

Des actions humanitaires mises sur pied pour venir à la rescousse des gens en détresse risquent de déclencher, si les intervenants ne tiennent pas ou trop peu compte des circonstances sociales et culturelles, de nouvelles et plus grandes catastrophes. Telle est la conclusion d'un forum d'organisations non-gouvernementales et onusiennes, organisé récemment à Genève, qui plaide en faveur d'une meilleure préparation des opérations etdes acteurs envoyés sur le terrain.
vendredi, 06 avril 2001 02:00

Arménie :

Après les immenses bouleversements vécus par l'Arménie depuis 1988 - naissance du mouvement Karabagh, tremblement de terre, effondrement de l'URSS, renaissance de l'indépendance - le pays célèbre cette année les 1700 ans de la proclamation du christianisme comme religion officielle. C'est l'occasion d'en savoir un peu plus sur ces chrétiens et les problèmes qu'ils doivent affronter aujourd'hui.
La situation des divorcés remariés dans l'Eglise catholique romaine est toujours l'objet d'une intense recherche. L'originalité de la réflexion proposée ici consiste en ce qu'elle ne cherche pas une solution du côté de la conscience des personnes divorcées remariées mais dans la tradition même de l'Eglise. L'hypothèse a fait l'objet d'un exposé à un colloque de l'Institut de droit canonique de Strasbourg et d'une publication dans la «Revue de droit canonique» (1997). Ce texte a été envoyé à bon nombre d'évêques en France et en Allemagne. Plusieurs ont réagi positivement.
L'homme est attiré par la voiture, et malgré les lourd tribus qu'il doit lui sacrifier, il ne se lasse pas de ses services. Car plus qu'un simple instrument de transport, l'automobile est devenue un reflet de sa personnalité, un espace d'individualité. Vraiment ?
La voiture a profondément changé le paysage physique et social du monde. Nous avons acquis des avantages en terme de mobilité, mais c'est au prix d'une lourde facture dont les générations suivantes hériteront. Si on veut pouvoir continuer à circuler dans le temps, nous devons absolument adopter un mode de gestion rationnel et cohérent, ne serait-ce que pour économiser nos réserves en énergies fossiles. Des solutions existent déjà ; les mentalités, par contre, tardent à s'adapter aux nouvelles donnes. Y aurait-il une approche chrétienne du phénomène ? A l'heure du Salon de l'Auto, choisir propose quelques réflexions écologiques, spirituelles et psychologiques.
La Campagne de Carême 2001 intitulée «Civiliser l'argent» a démarré le 1er mars. «Civiliser» signifie également «apprivoiser». La puissance ambivalente que représente l'argent est susceptible d'être soumise à des normes éthiques qui la canalisent, accentuant sa face bénéfique et désarmant son pouvoir destructeur de la vie. Les Eglises, les chrétiennes et les chrétiens d'aujourd'hui doivent réfléchir à la valeur spirituelle et psychologique de l'argent.
Notre société serait en cours d'érotisation. Est-ce à dire qu'elle vouerait un véritable culte au corps ? Au contraire, elle ne le respecte pas. D'ailleurs, si la sexualité est aujourd'hui omniprésente dans la sphère publique, c'est le plus souvent pour des questions mercantiles. La majorité de la population ne s'en trouve pas affectée, mais certains, comme les adolescents, sont fragiles face à ces appels à une érotisation de plus en plus osée.