Spectateurs hâtifs de tant d'événements, nous éprouvons le besoin de marquer un temps d'arrêt pour réfléchir et dégager le sens de certains phénomènes.Tout arrive et tout passe, souvent sans laisser de traces. La marche pour la paix du samedi 15 février 2003 mérite pourtant de ne pas sombrer trop vite dans l'oubli, car il se peut bien que, par-delà les reportages, on y découvre l'indice de quelque chose de neuf et d'important.