La revue choisir se joint cette année au Festival Histoire et Cité en parrainant une conférence de Thomas Römer qui se tient le vendredi 29 mars à 12 heures à Genève (Uni Dufour). Vous avez des questions sur le déluge? Cela tombe bien, c'est très exactement le thème que se propose de traiter l’exégète suisse:
«Depuis Mircea Eliade au moins, le mythe du Déluge passe pour être universel: d’Asie en Amérique, toutes les cultures garderaient trace d’une gigantesque inondation primitive. On en est beaucoup moins sûr aujourd’hui. D’où vient ce mythe, attesté dans les textes babyloniens et dans la Genèse, où l’on voit Noé construire une arche pour sauver tous les animaux? Que signifie-t-il? Et comment son universalité s’est-elle construite à l’époque moderne?»
«Dans la langue du Maharashtra, Bharish signifie pluie... et donc vie. Car si la pluie n’atteint pas l’arrière-pays de Mumbai, tout s’y dessèche. Et c’est pourquoi tout dans la vie d’Hermann Bacher sj a tourné autour du Bharish», raconte Tony Kurmann, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. Ce trimestre, son propos est dédié à des projets qui visent la sauvegarde de la Création.
Le cœur de ce numéro du printemps des Échos des jésuites de Suisse donne la parole au Père Michael Gallagher sj, qui a quitté la Communauté de Genève en janvier pour retourner vivre au Texas. Jeune retraité, le jésuite américain aura œuvré une dizaine d’années comme responsable du Bureau international du Service jésuite des réfugiés (JRS) et passé dix-sept ans au sein de cet organisation jésuite présente dans le monde entier.
À lire encore de Michael Gallagher, Souveraineté contre humanitaire, paru dans le dossier Fuite et Migrations de notre numéro 683.
© Pierre EmonetLe pape François célèbre ce 13 mars 2019 l'anniversaire de son élection sur le trône de Pierre. Il clôture ainsi sa sixième année de son pontificat, qui restera sûrement comme l’annus horribilis du 266e chef de l’Église catholique, pris dans la tourmente des abus sexuels. Ceux-ci ont culminé en août dernier avec la publication de la virulente lettre de témoignage de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce aux États-Unis. Il venait directement accuser le pape et de nombreux cardinaux d’avoir fermé les yeux sur les abus commis par l’ancien cardinal McCarrick. Une accusation grave, publiée seulement quelques jours après la ‘lettre au peuple de Dieu’ du pape François pour inviter à une action “globale et communautaire” pour lutter contre les abus sexuels.
Un bilan des agence I-médias et cath.ch.