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L e
d i v i s i o n n i s me
expositions
d’un jardinier à la tenue vestimentaire qui en dit long sur sa condition. Une œuvre intéressante, où l’on voit que Giacomo Balla était déjà hanté par le mouvement - il deviendra l’un des ténors du futurisme -, d’où ses effets de flous volontaires.
Une fondation de plus ?
La Fondation Pierre Arnaud est une histoire de famille. A la mort de ce riche industriel français qui aimait profondément le Valais, où il s’est éteint en 1996, sa fille Sylvie et son gendre Daniel Salzmann poursuivirent la collection qu’il avait débutée avec l’acquisition d’œuvres de peintres de l’école de Savièse (VS), avant d’élargir son regard à la Suisse entière, puis à l’Europe. En mémoire du père, fille et gendre ont décidé de créer une Fondation dans le village de Lens, dont Pierre Arnaud acquit la bourgeoisie. La Fondation Pierre Arnaud a ainsi ouvert ses portes en décembre 2013, au bord du lac du Louché. Une Fondation du plus, en Valais, non loin de CransMontana, dans un lieu certes splendide, mais éloigné des centres urbains ? Pas si farfelu lorsque l’on sait que le plateau de Crans-Montana, que l’on appelle la Noble et Louable Contrée, accueille quelque 700 000 touristes par an. Mais pourquoi ne pas proposer des œuvres de peintres du cru ? « En se limitant à présenter la peinture valaisanne, on aurait vite empiété sur la muséologie de plusieurs autres musées de la région, tel le musée d’art de Sion. On leur aurait fait de l’ombre, et on se serait fait de l’ombre. Il fallait respecter l’environnement culturel dans lequel nous allions évoluer. Nous avons donc décidé d’élargir le concept », commente Christophe Flubacher, directeur scientifique. « Le musée n’existant pas alors que nous cherchions déjà des tableaux à exposer, certains partenaires potentiels ont demandé de passer un tour, le temps de voir… Heureusement, d’autres ont été tout de suite enthousiasmés par l’idée et ont été très généreux. Cela a été un travail de persuasion dans lequel nous avons été beaucoup aidés par Cäsar Menz, directeur honoraire des Musée d’art et d’histoire de Genève. Il nous a offert ses conseils et son carnet d’adresses. De nombreux musées suisses ont joué le jeu. » C. F.
Entre la maîtrise des Français et des Belges, et les sujets sociaux des Italiens, les Suisses et leurs regards croisés jettent une passerelle et adaptent les différentes techniques à leurs paysages alpestres ou lacustres et à leurs scènes rurales. Alexandre Perrier se rapproche des pionniers tels Seurat et Signac, même s’il ne peint pas franchement en points. Certains de ses tableaux sont d’une grande maîtrise, d’une application proche parfois de la rigidité, et d’autres d’une parfaite douceur. Cuno Amiet se retrouve davantage dans une forme plus libre, où le trait plus grossier, puis la tache, remplace le point.
A venir
Après le divisionnisme, la Fondation Pierre Arnaud proposera, de décembre à avril 2015, Hiver 2, sur le réalisme ; puis viendront le romantisme, l’expressionnisme et le symbolisme. Entre temps, en été, l’espace proposera des regards croisés entre arts occidental et non occidental. La première de ces expositions sera baptisée Surréalisme et arts primitif : un air de famille (du 21 juin au 5 octobre 2014). C. F.
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