actuel République démocratique du Congo. Le commerce de cet or « sale » aurait servi à financer un groupe rebelle au beau milieu du conflit armé. L’entreprise incriminée a fait recours suite à une perquisition menée par la police fédérale, mais elle a été déboutée par le Tribunal fédéral. L’ouverture de cette enquête marque un tournant historique dans le traitement des crimes de guerre, aucune société n’ayant à ce jour été jugée pour complicité de pillage depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette affaire vient rappeler aux entreprises qu’elles peuvent, elles aussi, avoir à rendre des comptes. L’enquête suit toujours son cours. (com/réd.) armes suisses est grand. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) a d’ailleurs arrêté récemment l’exportation de matériel de guerre vers l’Ukraine. (Alliance Sud/réd.)  Info  Info Le 6 mars, le Conseil national a décidé d’assouplir l’ordonnance sur l’exportation du matériel de guerre. Le lobby suisse de l’armement triomphe, lui qui entendait compenser la baisse de la demande des pays voisins européens par des exportations vers l’Arabie saoudite, le Pakistan et l’Egypte, interdites depuis 2008 par la clause sur les droits humains de l’ordonnance sur l’exportation d’armes. En 2013, la Suis se, en effet, a exporté du matériel de guerre pour « seulement » 461 millions de francs, contre 700 millions environ en 2012 (c’est toujours nettement plus que durant les années 90, avec une moyenne de 250 millions de francs). En acceptant cette motion, c’est de la tradition humanitaire de la Suisse, des droits humains, de la paix et de la démo cratie que le Parlement se moque. La crise en Ukraine l’a montré : le danger que l’on tire sur des civils avec des Exportations d’armes « Le conflit en République centrafricaine (RCA) n’est pas religieux. » Cette affirmation émane du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, un message essentiel à ses yeux et à ceux des responsables de la Plateforme des religions pour la paix, soit Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, Oumar Kobine Layama, président de la communauté islamique centrafricaine, et le pasteur Nicolas Grékoyamé-Gbangou, président des Eglises évangéliques. Ces derniers étaient réunis à New York, début mars, pour rendre compte de la situation dramatique en RCA et soutenir le projet de déploiement des casques bleus. « Nous assistons à la manipulation des appartenances religieuses et ethniques pour des motifs politiques », a insisté Ban Ki-moon. « J’espère que le peuple centrafricain se libérera de la peur et reviendra à une coexistence qui fait depuis longtemps partie de la tradition du pays. » (fides/réd.) Centrafrique, le prétexte religieux  Info Klaus Mertes sj a reçu, le 16 mars à Lucerne, le prix Herbert-Haag 2014 pour la liberté dans l’Eglise. Ancien recteur du Collège catholique Canisius Abus sexuels, un jésuite salué choisir avril 2014 6