Les hommes s'adaptent difficilement à l'évolution de la société découlant de l'égalité en droits des sexes, affirme Jean Gabard. Les mâles dominants ne veulent pas perdre leurs prérogatives, et les hommes
« modernes », qui n'hésitent pas à soutenir les féministes, ne semblent pas plus à l'aise. « Le vieil homme est mort » mais les hommes en
mutation ne savent pas pour autant comment « être » : ils ne sont plus solides et se liquéfient devant les injonctions nouvelles et parfois
contradictoires. Dans la société et dans la famille, en définitive, ils s'évaporent