Les cinéphiles helvétiques amateurs de péplums ne verront pas la dernière production hollywoodienne consacrée à la résurrection du Christ, a annoncé le 6 juin RTSreligion. Le potentiel commercial est jugé insuffisant.
En France pourtant, le film a passé la rampe. Risen (en français : La résurrection du Christ), de Kevin Reynolds, est un de ces films dits faith-based, produits chaque année aux Etats-Unis par Affirm Films, une société créée par Sony en 2008 pour cibler les chrétiens. «Pour un croyant, qui peut avoir tendance à considérer la Révélation comme allant de soi, la vision proposée par Risen est revivifiante ; pour les incrédules, elle est recevable ... même en France, où il a fallu quand même que Sony insiste auprès de sa filiale pour que le film soit distribué en salles», explique dans la revue choisir de juin le chroniqueur cinéma Patrick Bittar. Certes, «ce n’est pas un grand film. Certaines scènes sont balourdes ... mais d’autres très émouvantes. Et le point de vue est pertinent : celui d’un païen ignorant tout du message biblique.» «La lecture des Evangiles m’a souvent donné envie d’en adapter tel ou tel passage au cinéma, déclare encore le critique. A défaut d’avoir abouti, l’exercice m’a toujours paru bénéfique : se plonger dans une “scène” en révèle certains aspects qui échappent à une lecture moins “incarnée”. Ainsi, les tentatives de réalisateurs qui s’inspirent avec respect des Evangiles sont toujours intéressantes. De nos jours, elles sont rares : The Passion of the Christ de Mel Gibson date déjà d’il y a 12 ans.»
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Eté de 1816, sur les bords du Léman, une jeune anglaise d’à peine 19 ans, Mary Shelley, fait naître sous sa plume la plus immonde des créatures. Pour célébrer les 200 ans de la naissance du docteur Frankenstein et de sa chose, la Fondation Martin Bodmer et la Fondation Brocher accueillent jusqu'au 16 octobre un événement majeur fait de conférences, de débats et d’expositions. «1816-2016 Frankenstein aujourd’hui» ouvre un dialogue entre science et littérature.
Dans ce cadre, vendredi 10 juin se tiendra à 20h à la Fondation Brocher, à Hermance (GE), le vernissage de l’exposition d’art contemporain «L’homme réinventé par la Science : vision d’artistes» à laquelle participe le photographe Genevois Christian Girard. Ce dernier y présente en grand format la photographie qui a fait la couverture de la revue culturelle choisir du mois de mars, numéro que le média jésuite a consacré au post-humanisme avec, notamment, un article de Michel Porret, professeur d’histoire moderne à l’Université de Genève, sur «Victor Frankenstein, démiurge des Lumières».
Et en juin, dans la dite revue, l’écrivain Eugène consacre sa chronique à Mary Shelley.
Il y a un an, au printemps, je me rendais au nord de la Grèce, dans le port de Kavala, anciennement Néapolis, là où Paul, pour la première fois, foula le sol européen. Avec mes compagnons, nous avons relu le récit des Actes des apôtres où Luc raconte comment « une nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette prière : “Passe en Macédoine, viens à notre secours !” A la suite de cette vision de Paul, nous avons immédiatement cherché à partir pour la Macédoine » (Ac 16,9-10). Ainsi, embarqué avec ses compagnons à Troas sur la côte asiatique, passant près de Lesbos et de Samothrace, Paul débarqua le surlendemain à Néapolis en Europe, pour y annoncer la Bonne Nouvelle.
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