samedi, 06 janvier 2007 01:00

Indigènes d'Australie

Cette année, la nation australienne va fêter les quarante ans du référendum national de 1967 : une large majorité d'Australiens attribuait au gouvernement fédéral les pleins pouvoirs de légiférer en faveur des peuples indigènes. C'était là une grande première, porteuse d'espoir. Où en est le processus ?
D'où tenons-nous que Jésus était prêtre ? Un seul texte du Nouveau Testament l'affirme, rompant avec le passé lévitique et ouvrant le sacerdoce à tous.
samedi, 06 janvier 2007 01:00

Pourquoi je reste

Jerry Ryan collabore à « choisir » depuis plusieurs années, proposant des articles de spiritualité. Il raconte ici pourquoi il reste catholique, ce qui soutient sa foi, malgré les doutes et les découragements qui l'habitent parfois vis-à-vis de l'Eglise.

2007-11Revue choisir n° 575
NOVEMBRE 2007

samedi, 06 décembre 2003 01:00

Une Suisse plus dure

Que s'est-il réellement passé lors des élections fédérales d'octobre ? Christophe Büchi analyse les causes principales des changements survenus et esquisse quelques hypothèses quant aux répercussions que ces élections pourraient avoir sur le paysage helvétique. Il examine notamment l'avenir du Parti démocratechrétien (PDC) en posant la question de la défense des valeurs chrétiennes dans la politique suisse de demain.
vendredi, 06 juillet 2001 02:00

Ethique et société de l'information

Écrit par
Traquer la vérité, défendre sa liberté, revendiquer le sens de sa responsabilité sociale : l'éthique du journaliste pourrait se résumer en trois phrases. C'est peu, mais l'essentiel de l'édifice repose sur ces bases. Or la déontologie est bien malmenée par les nouvelles lois de l'information : l'argent et la rapidité. A quoi s'ajoute l'insécurité des flux de données livrées sur Internet.
Que la responsabilité du journaliste soit rude, nul n'en doute. La question devient encore plus vive et plus insistante si l'on fait profession d'inscrire son métier dans la fidélité au message du Christ, non point que la responsabilité du journaliste chrétien soit sans commune mesure avec celle de tout autre journaliste, mais parce que son souci de fidélité à l'esprit de l'Evangile doit le conduire à redoubler de vigilance devant les dérives possibles. Pour en prendre la mesure, sans doute faut-il commencer par mesurer les défis, afin d'entrevoir ensuite quelques lignes de conduite.

Le constat s'impose : depuis quelques années, le fait religieux n'est plus un sujet rébarbatif dans les médias occidentaux. Bien au contraire. La régularité avec laquelle reviennent dans les quotidiens, les magazines et les revues, à la télévision et à la radio les dossiers consacrés aux questions religieuses, au sens large, laisse à penser que celles-ci intéressent un public de plus en plus vaste et qu'elles sont devenues un thème «vendeur». L'apparition d'une page «religion» dans certains quotidiens est également un signe de cette évolution. Le temps où la presse s'attachait à évoquer le «déclin du religieux» (années 60) semble très lointain. Aujourd'hui, elle préfère parler de «retour du religieux», de «réveil spirituel», de «nouvelles spiritualités», voire de «triomphe des religions». Ainsi, en l'espace d'une trentaine d'années, l'appréhension médiatique du fait religieux s'est profondément modifiée. Elle a suivi pour l'essentiel les métamorphoses qui ont caractérisé le champ religieux, mais elle a aussi répondu à des impératifs commerciaux.

Dire que la religion est l'objet d'une médiation n'a rien d'une affirmation révolutionnaire. La religion s'est toujours transmise par une médiation qu'elle soit orale, écrite, imprimée ou celle aujourd'hui des médias électroniques. L'élément incontestablement nouveau qui caractérise la situation contemporaine est la capacité «des médias modernes d'offrir des moyens illimités de manipulation symbolique au travers d'images et de représentations permettant de renouveler indéfiniment la narration».1 La question qui se pose, dès lors, est de savoir quels effets ont ces moyens illimités ?