Rachel Wicht

lundi, 04 mai 2020 12:01

Partir les mains pleines

Détail d’une mosaïque du monastère de Kykkos, Chypre © Philippe Lissac / GodongLorsqu’il me fut proposé de parler de l’idée du bonheur en fin de vie, je fus troublée et trouvai cela bien saugrenu, voire même déplacé… Puis, l’idée a fait son chemin et un souvenir précis m’est revenu. Je suis aumônier depuis quelques années à l’Hôpital cantonal de Genève. Ma mission consiste à visiter les malades qui en font la demande, pour un moment de soutien, d’écoute ou de prière. Notre équipe, interconfessionnelle, composée d’aumôniers catholiques et protestants, est aussi amenée à faire des nuits de garde à tour de rôle. Lors de ces gardes, les soignants ou les familles des patients font régulièrement appel à nous pour les soutenir et prier, selon les demandes qui nous sont faites, lorsqu’un malade arrive en fin de vie et que le temps est compté.

Rachel Wicht est aumônier catholique aux Hôpitaux universitaires de Genève.