La coopération internationale traverse une crise, à l'instar de celle de l'ensemble de la
société : celle du moins d'Etat. Sous prétexte d'amélioration de fonctionnement et de rentabilité,
les gouvernements occidentaux, suisse compris, se délestent du secteur de la
solidarité internationale pour le confier aux privés. Avec des résultats inverses aux buts
affichés : professionnalisme en moins, «oubli» des plus nécessiteux.