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Marcel A. Boisard

echec© Fotolia/FreedomzAu lendemain de l’ouverture à Genève de la 38e session du Conseil des Droits de l’homme, l’ambassadrice états-unienne aux Nations Unies Nikki Haley annonçait le retrait de son pays dudit Conseil, accusant celui-ci de partis pris politiques. L’hôpital qui se moque de la charité, n’ont pas manqué de relever nombre d’observateurs. Marcel A. Boisard, PhD, ancien sous-secrétaire général des Nations Unies, commente cette décision, la replaçant dans une histoire plus large de politisation récurrente du Conseil, inhérente à sa fonction.

Jerusalem1 BoisardJérusalem © Ludivine BoisarAncien sous-secrétaire général des Nations Unies, Marcel A. Boisard livre ses réflexions alors que les États-Unis d’Amérique transfèrent leur ambassade dans la Ville Sainte et qu'Israël célèbre le 70e anniversaire de sa création. Lire également en fin d'article, la recension de son livre Une si belle illusion. Réécrire la Charte des Nations-Unies, par Étienne Perrot sj.

vendredi, 16 mars 2018 11:00

L’essence de la francophonie

Chessex 2 1

À l’occasion de la Journée internationale de la francophonie de ce 20 mars 2018, le diplomate suisse Marcel A. Boisard propose une réflexion sur la façon dont le français s’est imposé sur le plan diplomatique, scientifique ou littéraire. La force de cette langue repose sur la capacité de l’Académie française à veiller à la fois à sa rigueur et à sa souplesse d’adaptation aux particularismes régionaux. C’est ainsi que la francophonie demeure aujourd’hui encore un espace d’appartenance culturelle à la fois internationale, nationale et locale.

G. MontersinoMontersino

Dans un article publié par Le Temps (23.052014), Marcel Boisard, ancien sous-secrétaire général de l'ONU et auteur de nombreuses publications sur l'islam, rappelle le sens du mot djihad et démontre que la véritable guerre sainte n'a rien à voir avec les exactions des extrémistes d'aujourd'hui.

Le djihad est consubstantiel à l'islam. Il est l'instrument de propagation de la religion. Toutefois, il ne signifie nullement «guerre sainte». Une traduction littérale de l'arabe serait «effort». Le Coran contient quarante fois le terme et ne l'utilise jamais dans le sens de guerre. La littérature spécialisée qui lui est consacrée, depuis quinze siècles, est pléthorique.

jeudi, 17 janvier 2013 15:43

Syrie : un conflit vieux de cent ans

Vouloir trouver une solution au drame syrien sans se préoccuper de l’équilibre à long terme de la région (questions kurde et israélopalestinienne comprises) est un leurre. Depuis près d’un siècle, suite au déloyal accord anglo-français de partition Sykes-Picot, les guerres s’y sont succédé, entraînant des centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés. Ce poids de l’Histoire ne peut être ignoré..

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