Le père Lev Gillet fut l'un des premiers Occidentaux à rejoindre au XXe siècle, l'Eglise orthodoxe. Prophète de l'unité des chrétiens, son influence se ressent aujourd'hui dans l'ouverture de l'Eglise de Rome à l'oecuménisme. Jerry Ryan rappelle le parcours de cet homme entier et passionné, défenseur des opprimés.

Jerry Ryan collabore à « choisir » depuis plusieurs années, proposant des articles de spiritualité. Il raconte ici pourquoi il reste catholique, ce qui soutient sa foi, malgré les doutes et les découragements qui l'habitent parfois vis-à-vis de l'Eglise.

On se souvient des articles de Marc Bémont (Georges Beuret) sur les mystiques et sur la Suède. C'est lui qui a fait connaître Lena Ekblom à Jerry Ryan, au point que ces pages pourraient être signées par les deux amis. Nous les publions en hommage à l'ami et au collaborateur toujours regretté.

Le pontificat de Jean Paul II nous a habitués aux messages contradictoires, notamment dans le dialogue oecuménique et interreligieux. Paradoxes troublants, mais moindres que celui qui fonde l'Eglise, humaine et sainte, et qui lui donne son autorité. C'est dans les moments où l'Eglise témoigne clairement de ses faiblesses, tout en affirmant son inspiration par l'Esprit saint, qu'elle se fait le mieux entendre. Elle devrait s'en souvenir plus souvent.

Les affaires de prêtres pédophiles aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays ont brisé l'image d'une certaine Eglise. On peut le regretter, on peut aussi y voir une épreuve salutaire, une invitation à retrouver le vrai visage de l'Eglise, qui a besoin d'être pardonnée pour pouvoir pardonner à son tour : le visage du Christ aux opprobres, humble et pauvre, qui prend sur lui le péché.