Mgr José Maria Arancedo, archevêque de Santa Fe de la Vera Cruz et président de la Conférence épiscopale argentine, a affirmé que l'élection du pape François est l’occasion pour tous les Argentins de faire un effort et de laisser de côté les affrontements internes qui les affaiblissent.
Le pape François est le premier pape jésuite de l'histoire. En entendant l'annonce de son nom, j'ai commencé par crier d'enthousiasme, puis je me suis dit immédiatement que tout cela était hautement invraisemblable. Mais pourquoi cela ? Pourquoi m'est-il si difficile, à moi aussi, d'imaginer qu'un jésuite puisse être pape ? Qu'en aurait pensé St Ignace de Loyola, fondateur au XVIe siècle, de l'ordre des jésuites (plus officiellement, la Société de Jésus) ?
Le Père général Adolfo Nicolás Pachón s.j. a rencontré le Saint-Père le 17 mars 2013. Une rencontre chaleureuse, comme il le décrit ici.
L'élection comme pape du cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, est une triple première pour l'Eglise catholique. C'est la première fois qu'un Argentin accède au pontificat et c'est la première fois qu'un jésuite devient pape. S'il avait été considéré comme papabile pour la succession de Jean Paul II en 2005, il ne figurait pas cette fois-ci parmi les favoris principalement en raison de son âge de 76 ans. Première aussi pour son nom puisqu'il a choisi celui de François Ier.
La Conférence des évêques suisses s'est réjouie de l'élection du nouveau pape François. « Ces dernières semaines, suite à la renonciation du pape Benoît XVI, il était devenu manifeste que l'Eglise catholique traverse une période mouvementée. Les évêques suisses accueillent de tout cœur l’annonce de l’élection. Ils invoquent l’Esprit saint afin qu’Il assiste le nouveau pape», a écrit Mgr Markus Büchel, président de la Conférence des évêques suisses (CES).