Comment se fait-il qu'une même formule, « mourir dans la dignité », puisse servir d'étendard commun à des militances antagonistes ? Celle qui réclame le développement des soins palliatifs, d'une part, et celle, d'autre part, qui exige le droit au suicide assisté. Pour y voir clair, il faut s'interroger sur le sens de la dignité humaine, notamment en fin de vie.
Le 25 octobre, le Conseil fédéral a demandé l'élaboration d'un projet de loi qui permettrait aux couples homosexuels de disposer d'une reconnaissance civile de leur union, différenciée du mariage. Cette avancée juridique pourrait résoudre des problèmes liés aux assurances sociales, au droit de succession, au droit de bail, etc. Un projet considéré en sa forme actuelle comme acceptable par la Conférence des évêques suisses et dont la Fédération des Eglises protestantes avait déjà approuvé l'idée l'an passé. De tels choix politiques relancent inévitablement le débat sur la question des unions homosexuelles, qui se pose un peu partout, presque toujours dans un climat passionnel. Michel Salamolard propose ici quelques réflexions qui lui paraissent indispensables pour bien poser le problème et en saisir les principaux enjeux.
En dehors du succès de quelques manifestations spécifiques, comme la visite du pape aux jeunes en Suisse les 5 et 6 juin, notre Eglise peine à attirer les 15-25 ans. Or, sans eux, pas d'avenir. Il faut donc absolument accorder une attention toute particulière à la pastorale des jeunes. Fort de son expérience, Michel Salamolard propose une série de pistes intéressantes, adaptées à la réalité.