Face au silence du Seigneur et au bruit de nos vies agitées, prier se révèle souvent un exercice difficile, voire décourageant. Or accepter l'idée que le simple fait de désirer prier, de réserver du temps pour cela est déjà en soi une prière, relativise notre sentiment d'échec. L'auteur de cet article partage avec nous son expérience, pleine d'espérance.

L'état de délabrement prononcé du cimetière juif de Jérusalem et du Cénacle peut être vécu comme une humiliation par les juifs et les chrétiens: le toute-puissance de Dieu y semble bien absente... Mais ne serait-ce justement pas dans cette vulnérabilité et ce silence que la voix de Dieu se ferait le mieux entendre?

Le succès du « Da Vinci Code », la publication de l'« Evangile de Judas » ont attiré l'attention du public ces dernières années sur les origines du christianisme. La description assez idyllique qu'en donne Luc dans les Actes des Apôtres se voit contestée. Version édulcorée d'une période infiniment plus chaotique ? Certes, mais surtout base d'un processus toujours en cours : la manifestation de l'Esprit dans le coeur des hommes, en vue de l'émergence du Royaume.

Si on demandait à cinquante « spécialistes » d'expliquer comment les Etats-Unis, autrefois champions des droits humains, sont devenus un Etat qui ne les respecte plus, qui prétend redéfinir tous les accords et se placer au-dessus d'une morale universellement reconnue, on obtiendrait probablement une cinquantaine de réponses différentes. Jerry Ryan n'est pas un expert ; sa version est liée à son expérience.

Quelle position l'Eglise doit-elle afficher face à la pauvreté ? Doit-elle affirmer son « option préférentielle pour les pauvres » ou se montrer comme « une Eglise des pauvres ». Cette tension a été représentée dans le Chili du XXe siècle à travers la vie de deux chrétiens engagés, Alberto Hurtado et Clotario Blest.