n° 691 dédié au travail. En le lisant, j’ai fait un plongeon dans les années 80. Ma fille cadette, 7 ans à l’époque, m’avait posé la question: «Papa que fais-tu?» Je lui avais donc proposé de venir toute une journée avec moi.
Voilà finalement terminée la lecture de votreUn lundi de libre à l’école, les professeurs étant en formation, après un réveil à 6h et un bol d’Ovomaltine, nous voilà partis pour les chantiers.
Je lis toujours avec plaisir vos différents articles, qui m’amènent souvent à des réflexions fructueuses. Choisir est, par son format et par le choix des thèmes traités, la lecture idéale pendant les longues voyages en train ou en avion. En ce moment, bien au soleil et bercé par le bruit des vagues, je vous écris du fond de la Calabre en réfléchissant au thème la nuit, traité dans le dernier numéro. Très touchant l’article sur Etty Hillesum, qui jamais ne perd l’espoir.
J’aurais aimé pouvoir compléter les réflexions sur «la nuit» avec ses modestes pensées. La nuit est, pour nous, pas seulement une recharge physique et psychique, mais aussi un moment privilégié. Dans le noir, coupé de tous sens, sauf le tactile, nous sommes seuls. On peut, à l’abri du monde, être finalement vrai, se dire tout ce que l’on a pas osé faire pendant la journée, s’adresser au Seigneur sans qu’on se moque de nous, se libérer ainsi des peurs, comme quand nous étions gosses et qu'après avoir lu des romans d’épouvante, nous nous cachions au lit, sous les draps, dans un cocon bien chaud, à l’abri des fantômes et vampires (pour l’occasion le frère majeur).
Mais voilà Hypnos qui s’approche, bonne Nuit.