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Lucienne Bittar

FransNous venons d'apprendre le lâche assassinat du Père Frans van der Lugt, qui vivait dans la ville martyre d'Homs, ce matin aux alentours de 8h. Le Père Frans van der Lugt a été enlevé par des hommes armés qui l'ont roué de coups puis tué de deux balles dans la tête devant la résidence des Jésuites d'Homs,informe l'agence Fides.
Nous sommes profondément attristés par cette nouvelle. Le Père van der Lugt était un homme de paix. Il avait fait preuve durant toutes ces dernières années d'un courage exceptionnel, d'une solidarité sans faille avec le peuple syrien, et d'un engagement constant pour le dialogue interreligieux.
Son assassinat a été confirmé par le Père Alex Basili, Provincial des Jésuites pour le Moyen-Orient et le Maghreb.
Le Père néerlandais van der Lugt vivait en Syrie depuis 1966, après un bref séjour au Liban. Il était également psychothérapeute. Dans les années 1980, il avait dirigé à Homs le projet Al Ard (la terre NDT), un centre de spiritualité aux abords de la ville. Le centre accueillait environ 40 jeunes handicapés mentaux provenant des villages voisins.
Au cours des trois années de guerre, le religieux néerlandais a vécu dans un monastère se trouvant dans la vieille ville, où se trouvaient les civils assiégés pendant de nombreux mois par l'armée régulière. Le religieux avait souvent dénoncé le manque de médicaments, de vivres et d'aides pour les civils assiégés, affirmant l'urgence de trouver un accord afin de pouvoir intervenir en faveur des civils malades, épuisés et affamés.
Nos pensées et nos prières rejoignent celles de la Communauté des jésuites de Syrie.

http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/5616544-syrie-le-pere-frans-van-der-lugt-a-lance-un-appel-a-l-aide-humanitaire-urgente-depuis-homs.html

web Irresistible C R. Bowring


Au Théâtre Le Poche (Genève), jusqu'au 13 avril 2014,

mise en scène de Claude Vuillemin, avec François Nadin et Madeleine Piguet Raykov

lundi, 03 mars 2014 11:50

Essais cliniques de Roche

Lors de l'Assemblée générale du 4 mars 2014, ACTARES (Actionnariat pour une économie durable) a demandé à l'entreprise suisse Roche plus de transparence pas rapport à ses essais cliniques de médicaments sur des patient(e)s.
Une enquête de l'ONG la Déclaration de Berne de septembre 2013 révèle, en effet, que dans différents pays en développement ou émergents, les droits des patient(e)s n'auraient pas toujours été respectés. C'est en particulier le cas pour des études sous-traitées dans des pays où les acteurs publics ou privés ne satisfont pas aux standards occidentaux.
Il est aussi connu que dans ces pays, il est beaucoup plus facile et plus rapide de trouver le nombre suffisant de personnes pour une étude. Ceci parce que des couches importantes de la population n'ont que très peu accès aux services médicaux. Leur liberté de décision pour participer ou non à une étude clinique est pour cette raison fortement restreinte. Ces personnes doivent bénéficier d'une protection particulière contre les abus.
La réponse de Roche aux questions d'ACTARES s'est cantonnée dans les généralités : les mêmes standards seraient utilisés dans le monde entier. Comment ces standards sont-ils appliqués et contrôlés, et le sont-ils vraiment ? L'opinion publique ne peut pas en juger, car très peu d'informations sont données à ce sujet. Jusqu'à présent, Roche n'a pas fourni de détails sur les cas cités par la Déclaration de Berne.

ACTARES a donc demandé à Roche de prendre ces révélations au sérieux et de réagir à propos de ces cas concrets. Par l'établissement d'un rapport transparent et instructif, les doutes doivent être balayés et la confiance dans un respect des standards les plus exigeants rétablie. En outre, des contrôles systématiques et indépendants sont indispensables.

Pour en savoir plus sur le coût éthique de la délocalisation des essais cliniques sur les humains, vous pouvez commandez la revue choisir de février 2014 (numéro à l'essai). Ecrire ici

0706 12

 

Le philosophe français Fabrice Hadjadj, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos, à Fribourg, a été nommé membre du Conseil pontifical pour les laïcs, aux côtés des cardinaux :
Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, Angelo Scola, archevêque de Milan, John Njue, archevêque de Nairobi, Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, Antonio Tagle, archevêque de Manille, Joao Braz de Aviz, ainsi que des archevêques Charles Joseph Chaput, de Philadelphie, et Orani Joao Tempesta, de Sao Sebastiao do Rio de Janeiro, et du journaliste espagnol Yago de La Cierva.Fabrice Hadjadj, « juif de nom arabe et de confession catholique », comme il aime à se définir, converti en 1998, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et agrégé de philosophie. (apic)

Liban oct04 1 024C'est à une courte majorité, 48 voix contre 44, que le Grand Conseil genevois a réduit, vendredi 24 janvier, les fonds alloués à la FGC de deux millions de francs sur la période 2013-2016. Cette décision, à effet rétroactif, a été prise après plus d’une année d’attente, indique la Fédération dans un communiqué.

La FGC regroupe 63 associations actives dans la solidarité internationale, la coopération au développement et l'information du public sur les relations Nord-Sud. Parmi elles, plusieurs œuvres d'entraides chrétiennes, notamment Caritas Genève, la Commission tiers-monde de l'Eglise catholique (COTMEC) et la Commission tiers-monde de l'Eglise protestante de Genève.

La FGC regrette cette décision et redoute les conséquences sur les projets de coopération et sur le rayonnement de la Genève internationale. La mesure a été prise sur la base de ce que la FCG considère comme « un malentendu provenant du fonctionnement même de l’administration publique cantonale ». De nombreux députés auraient fondé leur vote sur un prétendu manque d’information relatif aux projets soutenus dans le Sud. La FGC regrette que les députés ignorent que cette information, composée de rapports, d’évaluations et d’audits financiers, est remise chaque année à l’autorité cantonale compétente en la matière, c’est-à dire le Bureau de la solidarité internationale (BSI). Ces rapports sont également remis aux autres partenaires de la FGC, comme la Confédération et les nombreuses communes genevoises qui soutiennent son travail. La Fédération indique ainsi que le Canton est le seul partenaire à remettre en cause le travail réalisé et à réduire sa contribution financière.

Elle rappelle qu'elle s'appuie sur un réseau associatif peu coûteux, qui fonctionne à travers l’engagement de nombreux experts bénévoles au niveau de compétence professionnelle élevé.

« Ce verdict, basé sur des informations inexactes, pénalisera les projets de santé, de développement agricole ou encore d’éducation menés par ses associations membres dans plus de 20 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Une fois de plus, les plus faibles feront les frais de ces malentendus et de cette défiance injustifiée », déplore la FGC.

Efficacité

Cette fédérationd’association travaille depuis 1966, avec une efficacité prouvée, à combattre les inégalités dans le monde.Grâce à l’engagement des collectivités publiques partenaires, elle finance chaque année plusieurs dizaines de projets de développement et d’information que lui soumettent ses membres. Ainsi 47 projets ont été approuvés en 2012, pour un montant total d’environ 11,2 millions de francs. Chaque dossier de demande de financement fait l’objet d’un examen minutieux réalisé par la Commission technique (lorsqu’il s’agit d’un projet de développement) ou par la Commission d’information (lorsque le projet concerne des actions de sensibilisation en Suisse). Chacune des commissions donne ensuite ses recommandations au Conseil. Une fois approuvé par le Conseil, le projet reçoit le label FGC qui garantit sa qualité. Le projet fait ensuite l’objet d’un suivi régulier par le Secrétariat de la FGC tout au long de sa mise en œuvre jusqu’à l’examen du rapport financier final par la Commission de contrôle financier.(apic/com./réd.)

Photo : Jacqueline Huppi, Liban 2004

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