La campagne «Non au bradage mondial des services publics», qu'Attac a lancé avec la Déclaration de Berne et les syndicats suisses, vise à mettre les services publics hors de portée de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). En exigeant que l'Accord général sur le commerce des services (AGCS), à l'ordre du jour de la conférence ministérielle
au Qatar, en novembre, soit reconsidéré, cette lutte représente un nouveau rendez-vous pour les mouvements sociaux engagés contre la mondialisation néolibérale. Ce qui se concocte actuellement à huis clos sur le commerce des services est très exactement ce qui avait été spectaculairement refusé à Seattle : la mainmise des sociétés
transnationales sur de nouveaux secteurs et la marchandisation programmée des services publics, notamment des secteurs de la santé et de l'éducation.