Ce printemps chargé en élections présidentielles (Russie, Sénégal, France ...)
offre aux publics des feuilletons politiques peu édifiants, à coups d'ambitions personnelles, de confrontation de discours formatés, de petites phrases ou de grandes affaires qui font les titres des journaux télévisés, que le spectateur
consomme comme un match de foot. Sans illusions... Car l'idéologie gestionnaire est en train de tuer la politique en la déplaçant sur le terrain du marché. Quelle est la place de l'Etat dans ce système ?