Nous connaissions le «Penser et agir global» de Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos, le «Penser global, agir local» de René Dubos, utilisée lors du premier Sommet sur l’environnement (1972). Les promoteurs d’«Ecopop», initiative sur laquelle les Suisses se prononceront le 30 novembre, privilégient pour leur part un nouvel assemblage pour lutter contre la surpopulation. Mais cet antidote ne serait-il pas contaminé?
L’initiative populaire fédérale Halte à la surpopulation. Oui à la préservation durable des ressources naturelles (dite Ecopop)[1] a réussi à réunir contre elle tant de tendances politiques[2] habituellement divergentes qu’elle bénéficie désormais, par ricochet, d’un certain intérêt bienveillant.