Le lancement en Suisse, en janvier passé, de l'initiative populaire pour supprimer la prise en charge de l'avortement par l'assurance maladie de base a relancé le débat autour de l'interruption volontaire de grossesse. L'enseignement traditionnel de l'Eglise interdit l'avortement, même lorsque la grossesse met en jeu la vie de la mère. Cependant la complexité de certains cas amènent des théologiens à remettre cela en question. Doit-on, à propos du début de la vie, rester soumis aux absolus moraux actuels ou retourner à un enseignement plus ancien ?