Alors que les Bibles en bande dessinée sont légions, les personnes intéressées par les origines de ce texte fondateur n’avaient, jusqu’à présent, pas d’autres alternatives que de se tourner vers des ouvrages à la présentation plus austère. Un manque que les éditions du Lombard viennent de combler en publiant Naissance de la Bible dans une collection originale, la petite Bédéthèque des savoirs, consacrée à la vulgarisation scientifique au travers du 9e art. La bédéiste Léonie Bischoff et le bibliste Thomas Römer sont les auteurs de cet ouvrage. Interview.
Thomas Römer (textes) et Léonie Bischoff (illustrations)
Naissance de la Bible
La petite Bédéthèque des savoirs, t. 23
Paris, Lombard 2018
Le Grand Conseil genevois a terminé jeudi 26 avril ses travaux sur la loi sur la laïcité, qu’il a adoptée dans la foulée. Le principe de l’interdiction des manifestations religieuses sur le domaine public et l’interdiction de masquer son visage dans les bâtiments publics sont maintenus, par contre la loi ne prévoit plus la disparition de la contribution religieuse volontaire.
Lors du dernier synode de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud, David Hamidovic, doyen de la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’UNIL, a déclaré disposer de suffisamment d’éléments pour affirmer que les Facultés de Lausanne et Genève ne collaboreraient pas avec la Haute école de théologie HET-pro qui vient d’ouvrir à St-Légier (VD). Principal argument évoqué, le projet de formation commun aux Facultés de Lausanne et de Genève repose sur une connaissance des religions et du christianisme qui fait place au sens critique, ce qui ne serait pas le cas de la HET-Pro. Il en dit plus à Protestinfo.
Le Notre Père va changer. La nouvelle traduction est-elle plus proche de l’esprit du texte grec bien qu’elle s’éloigne de la formulation littérale? La question ne fait pas l’unanimité parmi les théologiens.
En France, dès le premier dimanche de l’Avent, on ne dira plus Ne nous soumets pas à la tentation, pour la sixième demande du Notre Père, mais ne nous laisse pas entrer en tentation. En Suisse romande, les évêques catholiques ont repoussé l’entrée en vigueur de cette modification pour permettre aux protestants de prendre position sur cette nouvelle traduction de la prière commune à tous les chrétiens. Et l’on peut déjà parier que dans notre pays où les activités œcuméniques sont nombreuses, l’importance de garder un texte commun dépassera toutes les considérations linguistiques lors des débats.
Chiens, chevaux, cochons d’Inde ont accompagné les humains au culte samedi 1er juillet aux Reussilles, près de Tramelan (BE). «Une relation avec un animal, qui est à mon sens symbole de l’innocence, nous permet de vivre une expérience spirituelle», a expliqué la pasteure Françoise Surdez qui prêchait sur le premier récit de la création de la Genèse.