C'est en tant que fonctionnaire qu'un jésuite est intégré depuis 1926 au Bureau international du travail (BIT), et non pas comme représentant du Saint-Siège ou comme une sorte d'aumônier du personnel. Il est engagé en tant qu'expert en matière de politique religieuse - du fait de sa qualité de prêtre et de sa formation intellectuelle et spirituelle - pour travailler
avec le directeur général. Sa tâche n'a donc rien de pastoral, au sens postconciliaire du mot. Quelques précisions, notamment historiques, sont nécessaires pour comprendre la nature et l'étendue des responsabilités de celui qu'on appelle le «jésuite du BIT».