Le vin n’est pas reconnu comme un aliment de première nécessité. Le mettre au rang des substances nourricières fondamentales serait d’ailleurs mal servir son prestige. En France -sa terre de prédilection- de grands poètes l’ont célébré[1] et Roland Barthes l’a consacré «boisson-totem».[2] Mais même dans la patrie des irréductibles, personne n’égala les Anciens dans le culte qu’ils lui rendirent.