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Tomás Halik

mercredi, 08 avril 2020 10:04

La chrétienté à l'heure de la maladie

Église de St-Germain, Rugles (F), mars 2020. © Julian Kumar/GodongNotre monde est malade. Je ne fais pas seulement référence à la pandémie du coronavirus, mais à l’état de notre civilisation tel qu’il se révèle dans ce phénomène mondial. En termes bibliques: c’est un signe des temps. Quel genre de défi cette situation représente-t-elle pour le christianisme, pour l’Église, l’un des premiers «acteurs mondiaux», et pour la théologie?
L’an dernier, juste avant Pâques, la cathédrale Notre-Dame de Paris était en flammes. Cette année, pendant le Carême, il n’y a pas de services religieux dans des centaines de milliers d’églises sur plusieurs continents, ni dans les synagogues et les mosquées. En tant que prêtre et théologien, je réfléchis à ces églises vides ou fermées et j’y distingue un signe et un défi de Dieu. Le temps d'une réforme profonde, au-delà de la peur, n'est-il pas advenu?