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Carole Pirker, cath.ch

Vierge Marie, La Roche-sur-Foron © Catherine Leblanc/GodongLe christianisme a autorisé la représentation des êtres célestes et avalisé le principe de leur culte. Sauf que la vénération du fidèle ne devait pas s’adresser à l’image, mais à ce qu’elle représente. Or, dès la fin du Moyen Âge, comme le constate l’historien Nicolas Balzamo, la pratique contredit les principes théologiques régissant ce culte.

Nicolas Balzamo, Les êtres artificiels, Paris, Cerf 2021, 236 p.

Quo vadis Aïda? de Jasmila ŽbanicParmi les 139 films sélectionnés lors du 35e Festival international du film de Fribourg, du 16 au 25 juillet 2021, Quo vadis, Aida? retiendra sans doute l’attention du Jury œcuménique. Le long métrage de fiction de Jasmila Žbanic, une réalisatrice bosnienne qui en signe et le scénario et la réalisation, raconte l’histoire d’une interprète bosniaque prise dans le tourbillon de la guerre d’ex-Yougoslavie dans les années 1990.

Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg © Jacques BersetMgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg (LGF), a des plans radicaux pour s’attaquer aux églises vides de son diocèse. De 345 actuellement, il veut réduire à 170 le nombre de prêtres du diocèse et diminuer la proportion des prêtres étrangers (la moitié de ses effectifs). La plupart du temps, on évoque une pénurie de prêtres en Suisse. De plus en plus de membres du clergé sont ainsi recrutés à l’étranger, ce qui ne va pas sans créer un certain nombre de problèmes. L'évêque, pour qui au contraire il n’y a pas pénurie mais pléthore de prêtres dans son diocèse, veut renverser la vapeur. Il s'en est expliqué à cath.ch.

Des membres du groupe allemand "Femmes religieuses pour la dignité humaine". DREn Allemagne, dix religieuses proposent à l’Église une discussion ouverte sur les nouvelles voies à suivre, suite aux expériences qu’elles ont faites durant la crise de la pandémie, notamment l’absence de prêtres pour célébrer l’Eucharistie. Basées à Munich, Tutzing, Bernried et Nuremberg, elles ont développé leurs réflexions dans le cadre du groupe «Femmes religieuses pour la dignité humaine», constitué à l’automne 2018.