Une plainte surgit régulièrement dans nos sociétés occidentales : les jeunes d'aujourd'hui seraient individualistes, sans motivations profondes, voire violents, plus hantés par le paraître que par l'être. Une des explications avancées est la place ambivalente qu'occupe l'enfant dans nos pays : on le dit au centre de notre univers, mais on ne le laisse
que trop souvent seul face à ses pulsions égocentriques. Claude Piron développe cette idée, tout en relevant les aspects positifs de cette nouvelle place de l'enfant.