L'influence en Afrique de certains courants évangéliques extrémistes américains se révèle clairement dangereuse. Le président ougandais a promu le 24 février une loi extrêmement sévère envers les homosexuel(le)s (déjà punis d'emprisonnement à vie). Est désormais interdite toute « promotion » de l'homosexualité. Pire encore, la dénonciation de quiconque s'affiche homosexuel(le) est rendue obligatoire !
Le président Yoweri Museveni, comme du reste une grande partie des sphères du pouvoir politique et économique de son pays, est influencé par des lobbyistes évangéliques venus en mai 2009 en Ouganda, pour donner une série de conférences. Parmi eux, Scott Lively, l'auteur d'un livre intitulé « L'homosexualité dans le parti nazi », où il affirme qu'Hitler et ses acolytes étaient tous gays. Scott Lively est poursuivi aux Etats-Unis depuis août 2013 pour crime contre l'humanité, en raison de son activisme en Ouganda. La plainte a été déposée par l'ONG Sexual Minorities Uganda (SMU), soutenue dans son combat par le Center for Constitutional Rights basé à New York.
Pour le sociologue Philippe Gonzalez, auteur de « Que ton règne vienne. Des évangéliques tentés par le pouvoir absolu » (Labor et Fides, 2014), il faut voir derrière cette bataille contre l'homosexualité, une guerre culturelle que mènent ces évangéliques très politisés. Interrogé par Jol Press, il explique : « Ce combat porte sur la préservation de la morale chrétienne. Puisque les évangéliques se sont rendus compte qu'ils ne parvenaient pas à peser aux Etats-Unis, ils ont alors décidé de diriger une politique expansionniste dans les continents où l'évangélisme parvient à percer. C'est-à-dire en Afrique, en Asie, en Amérique Latine. En Afrique, ils vont essayer, et c'est particulièrement le cas de l'Ouganda, de créer la vitrine d'un Etat chrétien idéal. » Belle vision du christianisme...
Après la proclamation de l'indépendance du Liban, 8130 Km2 de terre libanaise appartenaient à des chrétiens. Aujourd'hui, les chrétiens libanais ne possèdent plus qu'environ 4000 Km2 de terre.
Ces données ont été fournies par Talal al-Doueihy, chef du mouvement « Terre libanaise, notre terre » dans le cadre d'un entretien accordé au quotidien Daily Star. La diminution drastique de l'étendue des propriétés foncières appartenant à des chrétiens au pays des Cèdres a diverses causes et se trouve également liée à la forte tendance à l'émigration qui caractérise la partie chrétienne de la population libanaise. De nombreux chrétiens ayant l'intention d'émigrer en effet vendent leurs terres avant de partir à des acquéreurs musulmans. En outre, au cours des années du gouvernement de Rafiq Hariri – Premier Ministre de 1992 à 1998 puis de 2000 à 2004, tué dans un attentat le 14 février 2005 - la loi qui garantissait le droit de prélation dans le cas de ventes de terrains aux propriétaires des terrains limitrophes fut abrogée. Le gouvernement Hariri voulait favoriser de cette manière les investissements au Liban des pays arabes du Golfe. Le résultat est que la presque totalité des terres vendues ces années-là sont passées de propriétaires chrétiens à des musulmans.
Différentes propositions de lois ont été présentées au Parlement pour tenter de freiner l'érosion des propriétés foncières des chrétiens au Liban. Celle de Sami Gemayel et d'Ibrahim Kanaan vise à réglementer l'acquisition de propriétés foncières sur le territoire libanais de la part d'acquéreurs étrangers alors que celle élaborée par un autre parlementaire, Joseph Maalouf, a comme objectif de freiner les passages de propriété des terrains supérieurs à 3000 m2 et à limiter les espaces de manœuvre des intermédiaires lors de la vente des terrains. (Fides)
Une expédition de la Société géographique russe est partie le 11 février de Moscou pour l'Antarctique, où elle va notamment consacrer la première église du sixième continent. L'évêque orthodoxe russe Iakov de Naryan-Mar et Mezensk accompagne l'expédition. C'est lui qui consacrera l'église de la Sainte-Trinité, déjà bénie en 2004.
Située sur la base russe Bellingshausen, sur la péninsule Fildes, à l'extrémité sud de l'île du Roi-George, cette église sera la seule active en permanence en Antarctique. Construite dans le style russe traditionnel, en cèdre et en mélèze de Sibérie, elle peut accueillir jusqu'à trente personnes. Des fidèles russes, mais aussi des scientifiques des bases situées à proximité, la fréquentent. Le projet d'établir une église permanente en Antarctique avait été approuvé à la fin des années 1990 par le patriarche Alexis II de Moscou mais ce n'est que depuis peu qu'un prêtre la dessert à demeure. A noter qu'il ne s'agit pas du lieu de culte le plus méridional au monde. Le dépassent, les chapelles Saint-Jean-de-Rila (sur l'île Livingston) et Saint-Prince-Vladimir (sur l'île Galindez).
Dieter Majer, ancien responsable de la division « Sécurité des installations nucléaires » au Ministère fédéral allemand de l'environnement, demande l'arrêt des deux plus vieilles centrales nucléaires suisses, Mühleberg et Beznau, dans les plus brefs délais. Selon les résultats de l'étude qu'il a mené, sur mandat de Greenpeace et de la Fondation suisse de l'énergie (SES), l'état de ces centrales ne répondrait pas aux exigences actuelles en termes de sécurité et constituerait un risque difficilement acceptable pour la population.
Les centrales nucléaires suisses, en particulier Mühleberg et Beznau, comptent parmi les plus vieilles installations nucléaires de la planète. Leurs concepts de construction remontent en partie aux années 1960 et présentent donc des déficits conceptuels par rapport aux installations modernes. S'y ajoutent les effets du vieillissement, relativement mal connus, notamment la fragilisation de l'acier de la cuve du réacteur par le rayonnement neutronique. Les mesures de rééquipement restent toujours du bricolage, constate l'étude. (com/réd.)
Le philosophe français Fabrice Hadjadj, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos, à Fribourg, a été nommé membre du Conseil pontifical pour les laïcs, aux côtés des cardinaux :
Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, Angelo Scola, archevêque de Milan, John Njue, archevêque de Nairobi, Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, Antonio Tagle, archevêque de Manille, Joao Braz de Aviz, ainsi que des archevêques Charles Joseph Chaput, de Philadelphie, et Orani Joao Tempesta, de Sao Sebastiao do Rio de Janeiro, et du journaliste espagnol Yago de La Cierva.Fabrice Hadjadj, « juif de nom arabe et de confession catholique », comme il aime à se définir, converti en 1998, est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et agrégé de philosophie. (apic)
A Alep, importante cité industrielle et commerçante du nord-ouest de la Syrie, en proie à de violents combats depuis juillet 2012, chrétiens et musulmans travaillent ensemble pour soulager les souffrances de la population civile. «Les gens veulent à tout prix que la violence s'arrête. Le pays a reculé d'au moins deux générations!», confie à l'Apic le Père Mourad Abou-Seif, lors de son passage en Suisse en janvier dernier.
Directeur du Centre St-Vartan dans cette ville de 2,5 millions d'habitants, le jeune jésuite décrit le travail du Service Jésuite des Réfugiés (JRS) à Alep, dont il est le responsable. «Plus de 200 jeunes volontaires appartenant à toutes les confessions et à toutes les ethnies - Arabes, Kurdes et Arméniens - collaborent dans notre centre pour aider la Syrie à dépasser cette crise, en collaboration avec plusieurs autres organisations humanitaires», souligne d'emblée le Père Mourad sj.
La confirmation est tombée en début d’année : le pape François se rendra en Terre sainte les 23, 24 et 25 mai prochains. Il s’agit, précise-t-on au Vatican, d’un pèlerinage ! L’accent est donc mis sur la dimension spirituelle du déplacement de François, avec les célébrations en Jordanie, en Palestine et à Jérusalem : une messe dans le stade de la capitale jordanienne, avec un temps de prière au lieu du baptême au bord du Jourdain, une messe sur la place de la Mangeoire dans la ville où Jésus est né, et, « le 3e jour », une célébration œcuménique au St-Sépulcre, lieu de la crucifixion et de la mise au tombeau de Jésus, avec le patriarche orthodoxe Bartholomée de Constantinople et les autres chefs des Eglises chrétiennes. Mais comment ne pas penser à la dimension politique que revêtira le voyage ?
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La confirmation est tombée en début d'année : le pape François se rendra en Terre sainte les 23, 24 et 25 mai prochains. Il s'agit, précise-t-on au Vatican, d'un pèlerinage ! L'accent est donc mis sur la dimension spirituelle du déplacement de François, avec les célébrations en Jordanie, en Palestine et à Jérusalem : une messe dans le stade de la capitale jordanienne, avec un temps de prière au lieu du baptême au bord du Jourdain, une messe sur la place de la Mangeoire dans la ville où Jésus est né, et, « le 3e jour », une célébration œcuménique au St-Sépulcre, lieu de la crucifixion et de la mise au tombeau de Jésus, avec le patriarche orthodoxe Bartholomée de Constantinople et les autres chefs des Eglises chrétiennes. Mais comment ne pas penser à la dimension politique que revêtira le voyage ? Sont prévues le 24 une rencontre avec le roi Abdallah II en son Palais à Amman, le 25 un accueil à Bethléem par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et le 26 une réception à Tel-Aviv par le président Shimon Peres et les autorités israéliennes.
C'est à une courte majorité, 48 voix contre 44, que le Grand Conseil genevois a réduit, vendredi 24 janvier, les fonds alloués à la FGC de deux millions de francs sur la période 2013-2016. Cette décision, à effet rétroactif, a été prise après plus d’une année d’attente, indique la Fédération dans un communiqué.
La FGC regroupe 63 associations actives dans la solidarité internationale, la coopération au développement et l'information du public sur les relations Nord-Sud. Parmi elles, plusieurs œuvres d'entraides chrétiennes, notamment Caritas Genève, la Commission tiers-monde de l'Eglise catholique (COTMEC) et la Commission tiers-monde de l'Eglise protestante de Genève.
La FGC regrette cette décision et redoute les conséquences sur les projets de coopération et sur le rayonnement de la Genève internationale. La mesure a été prise sur la base de ce que la FCG considère comme « un malentendu provenant du fonctionnement même de l’administration publique cantonale ». De nombreux députés auraient fondé leur vote sur un prétendu manque d’information relatif aux projets soutenus dans le Sud. La FGC regrette que les députés ignorent que cette information, composée de rapports, d’évaluations et d’audits financiers, est remise chaque année à l’autorité cantonale compétente en la matière, c’est-à dire le Bureau de la solidarité internationale (BSI). Ces rapports sont également remis aux autres partenaires de la FGC, comme la Confédération et les nombreuses communes genevoises qui soutiennent son travail. La Fédération indique ainsi que le Canton est le seul partenaire à remettre en cause le travail réalisé et à réduire sa contribution financière.
Elle rappelle qu'elle s'appuie sur un réseau associatif peu coûteux, qui fonctionne à travers l’engagement de nombreux experts bénévoles au niveau de compétence professionnelle élevé.
« Ce verdict, basé sur des informations inexactes, pénalisera les projets de santé, de développement agricole ou encore d’éducation menés par ses associations membres dans plus de 20 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Une fois de plus, les plus faibles feront les frais de ces malentendus et de cette défiance injustifiée », déplore la FGC.
Efficacité
Cette fédérationd’association travaille depuis 1966, avec une efficacité prouvée, à combattre les inégalités dans le monde.Grâce à l’engagement des collectivités publiques partenaires, elle finance chaque année plusieurs dizaines de projets de développement et d’information que lui soumettent ses membres. Ainsi 47 projets ont été approuvés en 2012, pour un montant total d’environ 11,2 millions de francs. Chaque dossier de demande de financement fait l’objet d’un examen minutieux réalisé par la Commission technique (lorsqu’il s’agit d’un projet de développement) ou par la Commission d’information (lorsque le projet concerne des actions de sensibilisation en Suisse). Chacune des commissions donne ensuite ses recommandations au Conseil. Une fois approuvé par le Conseil, le projet reçoit le label FGC qui garantit sa qualité. Le projet fait ensuite l’objet d’un suivi régulier par le Secrétariat de la FGC tout au long de sa mise en œuvre jusqu’à l’examen du rapport financier final par la Commission de contrôle financier.(apic/com./réd.)
Photo : Jacqueline Huppi, Liban 2004
Le mercredi 29 janvier à la chapelle du centre St Boniface à Genève, l'association Les amis de Mar Moussa organisent une réunion autour de Paolo Dall'Oglio sj, enlevé en Syrie le 28 juillet 2013. Une réunion contre l'oubli, un acte de foi et d'espoir pour les amis et les proches du Père jésuite qui s'engage avec ferveur en faveur du dialogue interreligieux. Un hommage et un soutien pour Paolo.
Cette rencontre a été organisée à l'initiative du moine-novice Sébastien, du monastère irakien de Suleymanye, ami de Mar Moussa, et avec l'accord de la famille de Paolo. Lors de cette soirée particulière, des extraits du dernier livre du Père Dall'Oglio - La rage et la lumière. Un prêtre dans la révolution syrienne - seront notamment lus, un livre que Joseph Hug sj, jésuite membre de l'Association, a recensé pour la revue culturelle choisir1 .
Le clip de la chanson écrite par le frère de Paolo, Pietro Dall'Oglio, sera projeté à cette occasion, les paroles seront traduites. Puis on pourra entendre le témoignage du musulman Mohammed Ben Henda sur sa rencontre avec le prêtre jésuite et ce qu'il retient de leurs rencontres.
Autre point fort de la soirée, un extrait du reportage télévisé de la journaliste Laure Speziali sur Mar Moussa sera visionné, tout comme l'une des dernières vidéos montrant Paolo Dall'Oglio : « Bye Abibi. »
Adresse : Chapelle du centre St Boniface de Genève, avenue du mail 14, 2e étage.
1 A lire sur www.jesuites.ch et www.choisir.ch
Le créationnisme a toujours la cote. Et pas seulement aux Etats-Unis ! Sept écoles privées chrétiennes de Suisse romande, du groupe Association instruire.ch, enseignent les thèses créationnistes pendant les cours de sciences et les présentent comme véridiques, révèle l'agence de presse protestante Protestinfo. « Toutes les matières enseignées sont mises en lien avec les textes bibliques, cette démarche permet à l'enfant de réaliser que Dieu s'intéresse à ce qu'il étudie », explique Eric Tendon, président de l'Association. Malaise parmi les responsables de l'instruction publique des cantons romands...
Aux Etats-Unis, l'enquête réalisée par l'institut Pew Reasearch Center, publiée le 30 décembre 2013, montre qu'un tiers des Américains ne croit pas en la théorie de l'évolution des espèces. L'appartenance religieuse semble jouer un rôle déterminant dans l'adhésion ou non à la théorie développée par Charles Darwin. Les chrétiens évangéliques sont les plus farouches opposants au darwinisme, deux tiers d'entre eux considérant que « les humains et les autres êtres vivants ont toujours existé sous leur forme présente depuis le commencement du monde ». En revanche, 68 % des catholiques blancs estiment que le processus de la vie est dirigé par l'évolution, et la moitié d'entre eux que cette évolution est guidée par Dieu.
La valse des évêques : d'un côté la détermination de Mgr Huonder, évêque de Coire, à soutenir l'initiative Financer l'avortement est une affaire privée. De l'autre, l'opposition déclarée au même texte de Mgr Gmür, évêque de Bâle. Au centre, le ni oui ni non de Mgr Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.
Le premier crie « au meurtre ». Le second estime inappropriée cette mesure qui « ne permettrait pas d'empêcher des avortements ». Le troisième argumente sur deux hypothèses qui, par trop d'ambiguïté, ne sont à même de satisfaire personne : « L'initiative revient à affaiblir l'opposition à l'avortement (...) Son titre indique que l'avortement est une affaire personnelle : elle accepte donc l'argument le plus courant des défenseurs de l'avortement (le libre choix de la seule mère). » Difficile dans ces conditions pour un catholique suisse de savoir à quel ecclésiastique se vouer.
En décembre 2012, les évêques suisses, par la voix Mgr Markus Büchet, évêque de Saint-Gall, secondée par celle de Mgr Gmür, déclaraient pourtant que cette initiative n'était pas la bonne solution pour protéger la vie. La Conférence des évêques suisses (CES) tenait néanmoins à préciser que sa prise de parole n'était pas un mot d'ordre en vue de la votation, et renvoyait déjà à la conscience de chacun. Le débat est loin de toucher à sa fin. Les milieux anti-avortement récoltent des signatures pour une autre initiative populaire intitulée Protéger la vie pour remédier à la perte de milliards. Date butoir : le 26 août 2014. Le comité d'initiative, emmené par le glaronnais Heinz Hürzeler, ex-conseiller municipal UDF, désormais membre du Mouvement socio-libéral, propose d'ajouter cette phrase à la Constitution : « La vie humaine est protégée. » Ce qui aurait pour effet d'empêcher l'avortement, mais aussi l'assistance au suicide ou bien encore le diagnostic préimplantatoire. Argument principal : l'avortement nuit à l'économie. La position des évêques du CES sera-t-elle alors plus claire ?
Du côté des Réformés, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse, par contre, n'hésite pas à rejeter l'initiative demandant que l'interruption de grossesse ne soit plus prise en charge par l'assurance maladie de base. Elle partage avec les initiants l'objectif de réduire le nombre d'avortements, mais rejette la méthode : « Ce n'est pas en infligeant des sanctions, mais en ouvrant des perspectives de vie que l'on pourra empêcher des avortements. »
Exercer des pressions sur le gouvernement syrien et sur l'opposition en vue d'un cessez-le-feu immédiat et d'une solution négociée, mais aussi rendre possible l'accès et l'action des organisations humanitaires sur le terrain et augmenter le soutien financier aux réfugiés : telles sont les recommandations que le Service jésuite des réfugiés pour les réfugiés a fait à la communauté internationale, à la veille de la II° Conférence de Genève, qui a débuté aujourd'hui.
Le précieux service rendu par le Service jésuite des réfugiés (JRS) en Syrie se concentre principalement sur deux fronts : des aides d'urgence aux plus nécessiteux et des activités éducatives. De tels efforts entendent favoriser la réconciliation et améliorer la coexistence entre personnes de différente extraction sociale et économique et de fois différentes. Actuellement, le JRS Syrie offre un soutien éducatif et psychosocial à 9800 enfants et femmes et vient en aide à environ 200 000 personnes à Damas, Homs, Alep et dans les zones côtières de la Syrie.
Dans une note envoyée à Fides, le JRS invite la communauté internationale à « accorder la priorité aux efforts diplomatiques afin de concorder une trêve et de parvenir à une solution négociée du conflit. Ce processus - indique le texte - doit comprendre la participation significative de groupes de la société civile syrienne, au-delà des différences sociales, religieuses et ethniques ». En outre, « il faut exercer des pressions sur les belligérants afin qu'ils rendent possibles les opérations humanitaires et qu'ils protègent le personnel portant assistance ». Le Service jésuite des réfugiés demande à ce que soit « augmentées les ressources financières destinées aux initiatives humanitaires et que les pays hôtes coopèrent avec les autorités afin de lutter contre la discrimination croissante et la xénophobie ». (Agence Fides)